"J'ai dit à Morata de tirer le penalty et il l'a tiré, c'est ma responsabilité"

Le sélectionneur espagnol, Luis de la Fuente, a déclaré après la défaite contre le Portugal lors de la séance de tirs au but en finale de la Ligue des Nations qu’il fallait désormais se tourner vers la Coupe du monde, qui est l’objectif principal.
"Dès maintenant, vraiment, nous pensons déjà à la prochaine Coupe du monde, qui est notre objectif", a-t-il affirmé en conférence de presse.
Par ailleurs, De la Fuente a pris la défense d’Álvaro Morata, qui a manqué son tir au but dans une séance finalement décisive.
"La séance de tirs au but a été d’un très haut niveau. Álvaro a vu son tir deviné par le gardien, ça peut arriver. Mais Álvaro est un champion et un joueur de référence pour nous. Je regrette que ce soit lui qui ait manqué, mais je lui ai dit de tirer le penalty et il l’a fait. C’est ma responsabilité", a-t-il expliqué.
Malgré la défaite, le sélectionneur s’est dit satisfait du niveau affiché par son équipe durant la finale. Il a raconté avoir échangé avec des joueurs adverses : "Ils m’ont dit que nous étions la meilleure équipe contre laquelle ils avaient joué". Il a reconnu que le scénario aurait pu être différent sans le deuxième but encaissé, tout en ajoutant que "dans un match de ce niveau, il est normal qu’il y ait des moments pour chaque équipe".
De la Fuente a également souligné que les statistiques montraient de bonnes performances de son équipe : "Nous avons fait beaucoup de choses bien, mais dans le football de haut niveau, ce sont souvent les détails qui te privent du succès et l’offrent à l’adversaire": Il a ajouté qu’"évaluer une réussite uniquement sur la base de la victoire ou de la défaite me semble injuste. En finale, ce sont toujours deux équipes d’élite qui s’affrontent, et l’important, c’est d’être en position de gagner".
Enfin, il a rejeté l’idée d’un changement de cycle dans la sélection : "Il y a toujours une marge de progression, mais parler de changement de cycle… s’il vous plaît. Certains joueurs n’ont même pas 25 ans. D’autres, comme Carvajal, Rodri ou Ferran, vont revenir. Il faut continuer avec l’idée que nous avons déjà mise en place", a-t-il conclu.