"J'ai plaisir" au Stade Rennais, assure Gourcuff

"J'ai du plaisir à venir à l'entraînement, j'ai du plaisir à côtoyer toutes les personnes au Stade Rennais", a-t-il par exemple clamé lors de la conférence de presse avant Montpellier-Rennes pour la 11e journée de Ligue 1, samedi.

"J'ai d'excellentes relations avec mon président, j'ai d'excellentes relations avec François Pinault, qui m'a encore appelé hier", a-t-il ajouté.

À l'en croire, même l'annonce de son éviction et de celle de René Ruello par les médias il y a dix jours n'a pas terni ce plaisir.

"Non. Franchement non (...) Je devrais être mort. Alors je suis ressuscité ? Non, je suis toujours vivant. Donc c'est super ! On annonce votre décès et vous vivez toujours. J'apprécie encore plus. La vie est formidable", a-t-il répondu, avec ironie.

"Le plus difficile pour un entraîneur, c'est quand vous avez des problèmes en interne. Parce que ça c'est au quotidien. Quand vous allez à l'entraînement à reculons, ça c'est difficile", a-t-il poursuivi. 

"Moi, avec le groupe, avec le club, je suis heureux, pour le reste je fais la part des choses", a encore estimé le technicien.

Interrogé sur Olivier Létang, désigné par la presse comme le futur homme fort du club, il a simplement répondu qu'il ne le connaissait pas.

"Quand j'étais au Mans, je le connaissais parce qu'il était pupille. Mais ça fait un certain moment que je l'ai perdu de vue", a-t-il plaisanté.

Et s'il a refusé de lier formellement son destin à celui de René Ruello, il a admis qu'il lui serait difficile de rester en poste en cas de changement à la tête du club.

"Je suis venu pour une raison particulière, pour un projet de club. Si ce projet de club n'existe plus (...) cela n'aurait aucun sens de continuer avec des gens avec qui je ne partage pas les mêmes valeurs. Je ne l'ai jamais fait en 35 ans, je ne vais pas changer maintenant", a-t-il expliqué.

Une éventualité qu'il envisage avec une certaine sérénité.

"Au Stade Rennais, c'est des moments, quelque soit la suite, où je suis bien", a-t-il assuré.