"J'ai hâte d'être au Mondial"

Comment abordez-vous ce tournoi ?

"J'ai hâte d'y être. Le Mondial, c'est ici, en France, mon deuxième pays".

Champion en 2011 et finaliste en 2015, le Japon compte-t-il encore parmi les favoris ?

"Je l'espère. Bien sûr, nous voulons chercher le titre et je veux jouer aussi la demi-finale et la finale à Lyon, même si ce ne sera pas facile d'aller au bout. Nous verrons. Notre préparation a été bonne même si les résultats n'ont pas été ceux espérés. Nous avons joué trois matchs en mars et deux autres en avril contre des adversaires de bon niveau".

Avez-vous une motivation particulière pour jouer la demi-finale, voire la finale à Lyon ?

"Bien sûr. Pour moi, c'est à domicile. Le stade de Lyon, c'est le Groupama Stadium, mon stade. Ce serait très bien. Je m'imagine déjà dans cette enceinte avec l'ambiance de la Coupe du Monde. Ce serait donc spécial de jouer ici, pour le Japon aussi mais pour moi en particulier".

Hormis le Japon, quels sont les autres favoris du tournoi selon vous ?

"C'est difficile à dire. Pour le Japon, toutes les équipes sont à prendre au sérieux. Nous avons perdu à Lille contre la France (3-1). Le match était difficile. La France sera là, les Etats-Unis bien sûr, l'Angleterre et l'Allemagne également".

Huit joueuses de Lyon sont sélectionnées avec la France. Que pensez-vous des Bleues ?

"Je les connais bien. On s'entraîne ensemble. Je pense que l'équipe de France sera très forte. Ce sera un candidat sérieux. La France veut gagner le Mondial chez elle, c'est normal, mais j'espère quand même que le Japon gagnera".

Arrivez-vous en forme pour le Mondial ?

"Oui, je me suis bien préparée sur chaque match".

Que représente le football féminin au Japon. Est-ce très populaire ?

"Au Japon, c'est la Coupe du Monde qui est très suivie. Le football féminin n'était pas trop populaire avant que nous soyons championnes du monde. Nous sommes l'exemple à suivre pour les jeunes filles qui jouent au football et c'est important pour cela de gagner le Mondial".

Propos recueillis par François-Jean TIXIER