S'il ne doute pas de lui et affirme que les temps durs sont passés, il reconnaît avoir été aidé par sa sélection et ses coéquipiers belges lors de la trêve internationale du mois d'octobre, surtout après les doutes et les questionnements dus à sa performance face à Bruges en Champions League.
"Le fait de retourner là où je connais les gens, l'entraîneur des gardiens qui me connaît quasiment mieux que mon père, m'a fait récupérer des sensations perdues".
Après avoir obtenu la qualification de la Belgique au prochain Euro, il n'a encaissé qu'un but, face à Majorque. Depuis, il est de nouveau infranchissable.
"C'est bien ces clean-sheets, mais au final c'est un travail à onze, pas seulement du gardien". Avec 533 minutes d'invincibilité, il est à seulement 2 du record détenus par Navas.
Le gardien de 27 ans, sélectionné 78 fois, a dans son entourage un professionnel dédié à la presse afin d'être appuyé dans un monde exigeant et dangereux.
"J'ai quelqu'un qui m'aide avec ma communication. J'essaye de ne pas lire et de ne pas écouter. Si je dois savoir quelque chose, je le saurais. Mais si non, je préfère ne rien savoir pour être performant."
La Belgique jouera contre la Russie et Chypre avec la qualification déjà dans la poche.
Une manière d'être un peu tranquille pour le belge, avant de se remettre sous le feu de la critique, qu'il déteste "lorsqu'elle n'est pas constructive".