Jean-Michel Aulas livre ses meilleurs souvenirs de Coupe d'Europe

Jean-Michel Aulas a connu beaucoup de rencontres alléchantes depuis que ce dernier a pris la présidence de l'OL.
C'est en 1987 qu'Aulas est devenu l'homme fort de Lyon. À l'époque, le club n'évoluait pas souvent sur la scène continentale. Mais, la donne a progessivement changé. Et, les Gones sont devenus des clients réguliers de l'épreuve reine du continent. Cela a permis de vivre de grands moments dans l'ancien stade de Gérland, mais aussi quelques désillusions. JMA n'a rien oublié de ces confrontations alléchantes de milieu de semaine. Et, dans une interview au site du 'Figaro', il a livré ses souvenirs les plus marquants.
Curieusement, Aulas assure que le rendez-vous dont il garde le meilleur souvenir c'est la demi-finale de 2010 contre le Bayern. Malgré la lourde défaite essuyée dès le match aller, il est content d'avoir vu son club de toujours échouer à un pas de la finale de C1. "Mon plus beau souvenir reste la demi-finale en avril 2010 contre le Bayern Munich (0-1, 0-3), ça reste une expérience grandiose, même si on perd", a-t-il déclaré.
Il n'a toujours pas digéré le fiasco contre l'APOEL
Concernant sa plus grande tristesse, sans grande surprise, Aulas cite l'élimination contre l'APOEL en 8es de finale de la Ligue des Champions 2010/11. Tomber face à une équipe chypriote, totalement néophyte dans cette épreuve, s'apparentait à une vraie humiliation pour les octuples champions de France. "La triste élimination contre l’APOEL aux tirs au but en 8es de finale en 2012. Je m’en souviens car je partais directement pour un voyage au Brésil ou aux États-Unis, j’étais dans une tristesse absolue. Le trajet avait été horrible. Vous avez l’impression que tout s’arrête, a-t-il indiqué. On ne s’imagine jamais perdre contre Nicosie à ce stade de la compétition et nos amis des médias se chargent de vous le rappeler tous les matins (rires) quand vous ouvrez le journal. J’avais pris un gros coup. Il m’a fallu quinze jours pour émerger".
L'homme fort des Gones s'est aussi exprimé sur les matches qui lui ont procuré le plus d'émotions : "J’en ai deux. Le quart de finale contre le PSV Eindhoven en 2005 (élimination aux tirs au but après un penalty non sifflé sur le Brésilien Nilmar en prolongation) cela a marqué tous les supporteurs de Lyon, d’une part parce que c’était un quart, on l’avait bien en main et je pense qu’il y avait vraiment faute… C’était trop injuste de perdre sur une erreur d’arbitrage et à l’époque il n’y avait pas le VAR. On avait la meilleure équipe jamais vue dans l’histoire de Lyon et des joueurs pour aller au bout de cette Ligue des champions. J’ai eu l’impression qu’on était arrivés à un moment clé de notre histoire pour gagner cette Ligue des champions, qui reste aujourd’hui notre objectif. Et le quart contre l’AC Milan (0-0, 1-3), l’année suivante. C’est une déception immense avec Gérard Houllier aux commandes de l’équipe, j’ai l’impression que rien ne peut nous arriver. Je me souviens encore de Juninho qui pleure à la fin du match et me dit : “Président, on n’arrivera jamais à la gagner".