Présent en sélection pour affronter l'Ukraine ce mercredi soir, Leonardo Bonucci est revenu sur son actualité chargé des derniers mois dans un entretien avec le 'Corriere dello Sport'. Après une saison à l'AC Milan, le défenseur central a fait le choix de revenir à Turin, dans un contexte délicat avec les supporters qui n'avaient pas apprécié sa "trahison".
Celui qui a été un des hommes de base d'Antonio Conte puis de Massimiliano Allegri a donné les raisons de ce départ au moment où les 'Rossoneri' montaient un projet ambitieux, finalement peu stable. "Pourquoi ai-je quitté la Juventus ? Des choses se sont passées au cours des quatre derniers mois de cette saison, des choses qui m'ont affecté sur le plan personnel, cela a affecté ma fierté et je n’étais pas assez intelligent pour les laisser passer. Avec le temps, j'ai réalisé que j'avais pris la mauvaise décision, à un moment de colère."
"J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir revenir"
Bonucci évoque ainsi clairement des regrets à propos de son choix, avec la fierté de pouvoir revenir là où il a connu les plus grands succès, au sein de la 'Vieille Dame'. "J'ai compris que j'avais tort de quitter la Juventus et que c'est seulement ici, avec ce maillot, que je peux vraiment exprimer mon potentiel, sur le terrain et ailleurs. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir revenir, une opportunité rendue possible par mon agent et le président Agnelli. Ce stade, cette équipe, cette ville: c'est chez moi. Je suis revenu et j'ai retrouvé les mêmes visages, les mêmes lieux et les mêmes câlins. C’est agréable d’être de retour, d’être assis dans un vestiaire où vous tournez la tête et vous retrouvez Barzagli et Chiellini à vos côtés."
Interrogé sur son futur après sa carrière de joueur, l'international italien ne cache pas son envie de prendre place sur un banc et de diriger une équipe, la sienne. À propos de ses modèles dans le milieu, Bonucci a une idée précise de qui s'inspirer. "Je vais coacher la Juventus. Mon rêve est d'être l'Allegri du futur." Le rendez-vous est pris pour plus tard.