Klopp connaît la recette face au Real

Le souriant et indispensable technicien du club anglais est un véritable spécialiste en ce qui concerne les affrontements face à l'équipe madrilène. À tel point qu'il est l'un des rares entraìneurs en activité à avoir un bilan positif en sa faveur face au Real. 

Trois victoires, un match nul et deux défaites lui permettent de faire très bonne figure face à la formation 'merengue', l'équipe la plus historique de la compétition européenne. Alors oui, ce qui va se passer à Kiev le 26 mai n'a rien de clair, car Klopp a toujours affronté le Real en tant qu'entraîneur de Dortmund, le club qui l'a propulsé vers le sommet. 

La première fois qu'ils s'étaient affrontés, c'était lors de l'édition 2012-12. Cette année-là, le Borussia de Klopp et le Real de Mourinho se sont retrouvés à quatre reprises, deux fois en phase de groupes et quelques mois plus tard, lors des demi-finale. 

Lors de la phase de groupe, les Allemands avaient pris l'avantage sur les Madrilènes. Au Signal Iduna Park, Lewandowski et Schmelzer avaient donné la victoire aux hommes de Klopp, malgré un but de Ronaldo (2-1). Et à Bernabéu, le match s'était terminé sur un 2-2 arraché in-extremis grâce à Mesut Özil à la 89e minute de jeu. 

Bien que ces deux matches ne soient pas restés dans les mémoires des madrilènes, les deux confrontations en demi-finales de la même édition le sont. Le Borussia a infligé un violent 4-1, une des pires défaites de l'histoire du club en Ligue des Champions, gràce à un quadruplé de Robert Lewandowski. Ronaldo, lui, avait inscrit le but qui aurait pû permettre de croire à une possible remonté des hommes de Mourinho, mais la victoire 2-0 à Bernabéu n'aura pas suffit pour refaire le retard. 

Un an plus tard, lors de l'édition 2013-14, c'est en quarts de finale que les deux équipes s'étaient de nouveau affrontées. Avec Ancelotti sur le banc madrliène, ce dernier l'avait emporté 3-0 au match aller gràce à des buts de Bale, Isco, et Ronaldo. Mais le match retour en Allemagne n'a rien eu de plaisant pour les Espagnols. Le Borussia se lançait corps et âmes vers l'avant dans un match conclu sur le score de 2-0, doublé de Reus, mais avec un Real de Madrid à l'agonie face au siège allemand. 

Le match de ce mois de mai 2018 sera donc le septième chapitre d'une rivalité déjà installée entre Klopp et le Real. Pour l'instant le technicien allemand a l'avantage, mais ce Real de Zidane n'a encore jamais pleuré en Ligue des Champions. Une opportunité pour Klopp de clore les débats... ou pour le Real d'équilibrer la balance avec sa troisième victoire face au technicien allemand.