En tant que jeune joueur à Monaco, Thierry Henry a côtoyé de grands joueurs et a très vite appris à les respecter histoire de ne pas se faire couper en deux :
"Quand j'étais jeune, les anciens nous rappelaient très vite à l'ordre quand on se la racontait. Si aujourd'hui, tu fais la même chose avec un jeune joueur, il y a la police qui vient te chercher (il rit). Je me rappelle toujours de cette scène avec Basile Boli. J'avais 18 ans, j'étais à Monaco et lors d'un entraînement, je fais feinte de frappe, puis petit pont à Basile. Quand j'ai voulu le passer, il a attrapé mon bras et avec un regard menaçant m'a dit : plus jamais tu me fais ça, sinon je te tue. J'avais grandi avec Basile Boli que je voyais mettre des tacles incroyables. Je me suis dit, il va le faire. J'ai fini l'entraînement en ne jouant plus qu'à une touche (il rit).", se souvient Henry.
Mais Basile Boli n'était pas le seul défenseur costaud qu'Henry a croisé dans sa jeunesse : "Et j'avais aussi Eric Di Meco, et Lilian Thuram en face de moi à l'entraînement, eux aussi je n'avais pas intérêt à les chambrer. Tutu, même quand il faisait des passes, il taclait, et il était dur, je n'ai jamais joué contre quelqu'un d'aussi dur, j'étais à bonne école".