Lionel Messi et ses coéquipiers remportent enfin un premier titre dans un tournoi majeur. L'Argentine remporte ce titre 28 ans après son dernier sacre. Le Brésil lui, perd pour la première fois une Copa América disputée sur son sol.
Ce match a été surtout marqué par l'intensité et l'animosité entre les deux équipes. L’apprêté des duels a été notable avec 40 fautes au total (19 fautes commises par l'Argentine et 21 par le Brésil).
La première mi-temps a été plutôt équilibrée entre les deux protagonistes avec une possession légèrement en faveur des Brésiliens (54 % - 46 %) et qui se sont procurés 6 tirs dont 1 cadré, tandis que les Argentins en ont réalisé 3 dont 1 cadré qui a porté ses fruits. En effet, à la 22ème minute, une passe lointaine brillante est venue trouver en profondeur Di Maria qui a lobé Ederson sans difficulté. Néanmoins, malgré ces statistiques indiquant une légère supériorité brésilienne, elles n'ont pas été très révélatrices de cette première période, puisque l'Albiceleste semblait plus sereine, plus relâchée et plus confiante dans son jeu.
Dans la deuxième mi-temps, les Brésiliens se sont créés plus d'occasions et ont continué de pousser, à l'image d'un but refusé de Richarlison (52e) pour cause de hors jeu et d'un tir puissant de Barbosa à la 87e (alias Gabigol) qui a été arrêté de manière spectaculaire par Emiliano Martinez. Les Argentins se sont procurés une grosse occasion une minute après qui aurait pu punir le Brésil et achever tout espoir brésilien dans cette rencontre. En effet, sur un contre des Argentins emmené par Messi, Leo a passé le ballon à De Paul qui lui a remis en profondeur de manière prodigieuse, mais Lionel Messi n'est pas parvenu ensuite à concrétiser cette action alors qu'il se trouvait en face à face avec le portier brésilien. C'était pourtant le but du 2-0.
Pour résumer, le Brésil avait la possession du ballon dans ce match (59 % - 41 %) et a réalisé plus de tirs (13 tirs, 2 cadrés contre 6 tirs, 2 cadrés pour l'Argentine), mais il n'a pas su concrétiser et a été trop brouillon dans le jeu en manquant de créativité et de magie. La magie est plutôt arrivée du côté des Argentins avec Di Maria qui était chaud bouillant en étant très actif et inspiré dans cette rencontre et avec De Paul qui a distribué des passes lumineuses, dont une qui a été à l'oeuvre du but de Di Maria.