M. Grindel, accusé d'avoir accepté une montre à 6000 euros en cadeau du vice-président ukrainien Grigoris Surki, avait démissionné le 2 avril de la présidence de la DFB. Il a également été impliqué dans d'autres controverses ces derniers mois.
"J'ai annoncé aujourd'hui (mercredi 10 avril) dans un lettre au président de l'UEFA Aleksander Ceferin ma démission du poste de vice-président de l'UEFA et de membre du conseil de la FIFA", indique M. Grindel dans un communiqué.
Ancien journaliste, puis député de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, M. Grindel s'est de nouveau défendu de toute corruption ou conflit d'intérêt: "Je répète avec toute ma conviction que je ne me suis jamais trouvé en situation de conflit d'intérêt à cause de ce cadeau, et que toutes les décisions que j'ai prises auraient été les mêmes sans ce cadeau".
"Ca a été une inexplicable naïveté de ma part de ne pas déclarer immédiatement ce cadeau", ajoute-t-il, "j'en prends toute la responsabilité sur le plan national et international. Le plus important pour moi est de préserver la bonne réputation de l'UEFA. Je ne voudrais pas en outre entraver les efforts de la Fifa vers plus de transparence et de bonne gouvernance".