Quatre victoires en quatre matches : l'Italie de Roberto Mancini fonce vers l'Euro itinérant et ses principales rivales supposées, la Bosnie et la Grèce, battue à domicile mardi par l'Arménie, sont décrochées.
Finalement, l'adversaire N.1 de l'Italie dans le groupe J s'avère être la Finlande, deuxième à trois points alors que la Grèce et la Bosnie comptent déjà huit longueurs de retard.
L'impression après la première période mardi à Turin était pourtant tout autre. Car, portée par ses deux "Italiens" Dzeko et Pjanic, la Bosnie était devant, plutôt logiquement.
Après une bonne entame de l'Italie, les Bosniens ont en effet mis beaucoup de rythme pour étouffer le milieu italien et ont pris l'avantage grâce à Dzeko, qui concluait de près une belle action collective.
Il s'agissait du premier but encaissé par l'Italie dans ces éliminatoires et il mettait fin à une belle période de 600 minutes d'invincibilité partagée entre Donnarumma et Sirigu, titulaire mardi.
Mais après la pause, l'Italie a pris les choses en main et confirmé qu'elle avait retrouvé le bon chemin après s'être égarée entre 2016 et 2018.
L'égalisation est venue d'Insigne, auteur d'une volée du droit sublime de l'extérieur de la surface sur un corner frappé par Bernardeschi.
Le petit attaquant de Naples a encore eu une grosse occasion de la tête, comme Chiellini, et il s'est encore signalé en fin de match par sa passe décisive à Verratti, buteur d'une frappe dans le petit filet.
"Il ne faut pas se monter la tête. On est l'Italie et on ne peut pas se contenter de ça et penser qu'on est des phénomènes parce qu'on a gagné trois matches", a prévenu le milieu de terrain parisien.
L'Italie en a en fait remporté quatre en quatre journées dans ces éliminatoires et après le traumatisme du Mondial 2018 manqué, elle semble sur le point de retrouver sa place dans les grands tournois internationaux.