L'OM doit-il se séparer de Mitroglou ou lui laisser sa chance ?

Après une saison riche en émotions, les supporters de l'Olympique de Marseille se posent tous la même question : quel attaquant sera recruté cet été ? Parmi les potentielles arrivées, celle de Mario Balotelli fait saliver les plus fervents fans marseillais, pas tous séduits par Kostas Mitroglou (30 ans). Car l'avant-centre grec, recruté pour 15 millions d'euros, a alterné le bon et le moins bon.

La Turquie toujours sur Mitroglou, une aubaine pour l'OM ?

Pas de quoi refroidir ses prétendants. Eh oui, l'ancien joueur de Benfica garde une cote intéressante sur le marché des transferts, où les formations turques ne l'oublient pas. A ce titre, le média 'Ajans Sport' souligne toutefois que c'est bien l'agent du Marseillais qui a récemment approché Besiktas pour que le vainqueur de la Süper Lig 2017 passe à l'action. En cas de belle offre, les dirigeants phocéens doivent-ils ouvrir la porte à leur buteur ? La question mérite d'être posée.

S'ils souhaitent dénicher un goleador au profil beaucoup plus complet, la vente de Mitroglou semble nécessaire, d'autant que le club, qui n'a récupéré que 2,5 millions d'euros avec la cession de Karim Rekik au Hertha Berlin, en deux ans, reste dans le viseur de l'UEFA et de son fair-play financier. 

Un ratio intéressant malgré les obstacles 

Une réalité qui pourrait également pousser les décideurs marseillais à garder l'ex-chasseur de buts de l'Olympiakos si une belle offre ne se présentait pas. Avec 13 buts en 30 rencontres toutes compétitions confondues, dont 17 en tant que titulaire, Mitroglou n'a pas non plus un bilan catastrophique. Ce qui peut sembler étonnant, c'est qu'il a atteint ce total en seulement 1564 minutes. Soit un but toutes les 120 minutes. Un bon ratio.

A titre de comparaison, Valère Germain a inscrit 18 buts en 55 parties, dont 39 titularisations, avec 3500 minutes disputées. Soit un but toutes les 194 minutes. Il faut également rappeler que Mitroglou dispose de nombreuses circonstances atténuantes entre une préparation estivale inexistante, une blessure à son arrivée, deux autres pépins physiques de plusieurs semaines en février et avril qui ont freiné sa progression ainsi qu'une adaptation globalement difficile dans une équipe où il n'a pas forcément fait l'unanimité à ses débuts.

Malgré ces nombreux obstacles, le Grec est parvenu à redresser la barre dans la seconde partie d'exercice. Un motif d'espoir pour l'OM, qui s'il retient son attaquant, pourrait faire encore mieux la saison prochaine.