L'OM n'a rien lâché face à Troyes

Rudi Garcia s'en contentera parfaitement, surtout après les derniers scénarii défavorables à l'OM. Opposés à une équipe de Troyes coriace, ses hommes ont trouvé les ressources nécessaires pour renverser la situation et signer un succès très précieux dans la course à la Ligue des champions. Pour cette dernière avant Noël, c'est un bon signal.

L'OM ne s'est pas affolé

C'est pourtant l'ESTAC qui a douché le Vélodrome dans le froid hivernal dès le premier quart d'heure. Déjà en manque de réussite à Lyon il y a quelques jours, Steve Mandanda a été surpris par une frappe enroulée de Pelé qui paraissait anodine (0-1, 14e).

L'OM a réagi par son homme à tout faire, Luiz Gustavo, dont la frappe sèche a été détournée par Samassa (18e). Dans la foulée, le gardien aubois a dû s'enployer sur une reprise à bout portant de Sanson (20e). L'égalisation de l'OM à la demi-heure de jeu ne souffrait donc d'aucune contestation. Sur un mouvement initié par Thauvin et relayé par Sanson, Dimitri Payet s'est emmené le ballon avant de déclencher une merveille de frappe de l'extérieur en pleine lucarne (1-1, 31e).

Marseille a été proche de reprendre l'avantage mais Samassa a encore sorti le grand jeu devant Thauvin (35e). Après le repos, l'OM a continué à mettre le pied sur l'accélérateur. Et après un sauvetage sur la ligne de Khaoui (58e), c'est Luiz Gustavo qui a - encore - enfilé le costume de sauveur. Parti en profondeur, le Brésilien a profité d'une belle ouverture d'Amavi pour tenter sa chance de demi-volée, à l'entrée de la surface. Sa frappe avec un petit rebond a finalement trompé Samassa (2-1, 66e).

Troyes a réagi, et le grand Suk a fait passer quelques frissons dans les travées du Vélodrome (74e, 78e), mais cet OM appliqué a fini par porter l'estocade en contre par Valère Germain, parfaitement servi par Sanson (3-1 84e). Du travail bien fait. Les Marseillais peuvent partir en vacances l'esprit tranquille.