Boudjellal ne lâche pas le morceau. Dans des propos accordés à 'RMC', l’ancien président du club de rugby de Toulon maintient son ambition de prendre la tête de l’Olympique de Marseille à l'avenir.
« Oui. C’est une ambition, a-t-il asséné sur RMC ce mardi. On va tout faire pour que ça se passe parce que j’ai l’intime conviction que ce club a un potentiel incroyable et qu’il suffit de se baisser pour le ramasser et que ce n’est pas ce qui est fait depuis quelques années. Marseille, ce n’est pas une ville, c’est un pays. Il y a une identité très forte. C’est le seul club où les gens sont prêts à dépenser de l’argent qu’ils n’ont pas pour leur club, tellement il y a un engouement. Et en plus il y a une frustration, malgré des résultats qui ne sont pas dégueulasses… ».
Boudjellal explique les raisons de cette ambition qui tourne presque à l'obsession : « De Nîmes quand je me lève le matin depuis chez moi je vois la Méditerranée, Frank McCourt il voit l’Atlantique. Beaucoup d’amis ont poussé pour que j’essaie de récupérer ce club. Le plus grave, ce n’est pas de réussir ou d’échouer, c’est de ne pas essayer. »
"Moi, j’ai besoin de quelqu’un parce que McCourt a des prétentions financières qui sont assez importantes, mais après il ne faut pas tomber dans la folie des fonds qataris, des fonds saoudiens. L’argent, il est sur place. Vous savez que je suis quelqu’un de fidèle. Après, si demain Mohamed Ajroudi me dit « je lâche ce projet… », ajoute l'homme d'affaires.
« Moi, je pense que l’OM va se vendre », a encore tonné Boudjellal, qui explique la nécessité pour l'OM de céder le club par son manque à gagner très important dû aux huis clos et au parcours indigent du club phocéen en Coupe d'Europe.
« Par contre je ne peux pas vous garantir que ce sera à nous. Je crois qu’en quelques mois, il a complètement changé d’avis ». Un nouvel acheteur surprise qui entrerait dans la danse ? Le feuilleton vient tout juste de (re)commencer.