L'attaquant du Paris SG Angel di Maria a de son côté écopé mercredi d'une suspension de quatre matches pour avoir craché en direction du même joueur marseillais, lors de ce "Clasico" houleux du championnat de France.
Autre dossier épineux qui a contribué à l'atmosphère délétère qui a entouré le Classico, les accusations de racisme visant Neymar vont être jugées le 30 décembre.
La superstar brésilienne affirme qu'Alvaro Gonzalez l'a traité de "singe" ("mono" en espagnol). Ses accusations ont conduit la commission de discipline à ouvrir une instruction le 16 septembre.
L'enquête doit aussi éclaircir d'autres points, comme des propos homophobes qu'aurait tenus Neymar envers Alvaro, soulignés par la presse espagnole, ou ceux, racistes, qu'aurait proférés le même Brésilien envers Hiroki Sakai. Une source proche de l'OM a expliqué à l'AFP que le club disposait d'éléments incriminant le Parisien.
Le règlement disciplinaire de la FFF prévoit jusqu'à dix matches de suspension pour un "comportement raciste ou discriminatoire".
L'électrique rencontre a déjà donné lieu à une première salve de sanctions, suite au début de bagarre dans les arrêts de jeu qui a provoqué cinq cartons rouges. Layvin Kurzawa (6 matches), Neymar (2 matches ferme plus un avec sursis) et Leandro Paredes (2 matches ferme plus un avec sursis) ainsi que Jordan Amavi (3 matches) et Dario Benedetto (1 match) ont aussi écopé de suspensions selon leur implication dans les échauffourées.