Ils ont aussi l'interdiction de se déplacer, de manière individuelle ou collective "par tout moyen", entre les communes du département du Rhône, précise l'arrêté paru au Journal officiel.
Cet arrêté très restrictif, empêchant aux supporters d'accéder à la ville entière de Marseille, a été pris "considérant que ni l'arrêté (...) interdisant à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'OL ou se comportant comme tel d'accéder au stade Orange Vélodrome et de circuler ou stationner sur la voie publique, ni les interdictions individuelles de stade, ni même la mobilisation des forces de sécurité ne suffisent à prévenir les incidents susceptibles de survenir".
Le ministère de l'Intérieur, pour expliquer sa décision, rappelle que "les déplacements du club de l'Olympique lyonnais sont fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe".
L'arrêté énumère des précédents de "rixes entre supporters" et de "violences contre les forces de l'ordre" ayant provoqué des blessures ou des dégradations, depuis 2016 jusqu'au match Nîmes-Lyon du 24 mai dernier.
Les supporters marseillais sont aussi pointés du doigt : "lors des matchs organisés à Marseille, certains des supporters du club de l'Olympique de Marseille (OM) font également fréquemment la preuve de leur comportement violent".
Enfin, l'arrêté rappelle "la forte rivalité" animant les supporters des deux clubs. Une rivalité ranimée par la récente arrivée de l'ex-entraîneur de l'OM (2016-2019), Rudi Garcia, à Lyon.
Cette affiche sera également l'occasion pour les fans marseillais de célébrer les 120 ans de leur club avec un tifo géant, selon plusieurs journaux.