Avec cette victoire, l'OM met donc un terme à une mauvaise série : son dernier succès remontait au 20 avril à Guingamp (3-1) contre la lanterne rouge. Depuis, il s'était successivement incliné devant Nantes (1-2), avait fait nul à Strasbourg (1-1) et avait pris une claque devant son public face à Lyon (3-0).
Loin d'un parcours d'un candidat à l'Europe, dont il sera exclu, Marseillle reste 6e et peut juste encore faire plaisir la semaine prochaine à son public contre Montpellier qui n'aura rien non plus à gagner.
Pour Toulouse, ce nouveau revers à domicile n'a finalement aucune conséquence. Caen ayant perdu à Lyon, les hommes d'Alain Casanova ont décroché ce qu'il voulait, à savoir le maintien.
Dès le départ, les équipes ont voulu prendre du plaisir. Et, dans ce scénario inhabituel au Stadium, le premier récompensé a été le Téfécé.
A l'origine, une chevauchée de Durmaz qui a perdu son duel contre Mandanda. Mais l'action n'était pas terminée car le ballon est revenu à Gradel, lequel a centré au point de penalty où Leya Iseka a surgi pour ouvrir le score (25).
Dans la foulée, le Belge et ancien Marseillais aurait pu doubler la marque. Seulement sa frappe a percuté la transversale (27).
Au contraire, l'OM a égalisé. Un tir contré de Luis Gustavo a échoué sur Sanson, lequel a repris de volée, le ballon étant légèrement dévié par Shoji (28).
L'OM a repris sa pression après la pause. Une remise de la tête d'Ocampos a permis à Sakai de tromper Goicoechea et d'inscrire ainsi son premier but en L1 (50).
Dans ce match un peu fou, Max-Alain Gradel, régulièrement le sauveur du TFC, a été à la hauteur de sa réputation. Après une touche, le capitaine ivoirien s'est retourné et a frappé du droit pour inscrire son 11e but de la saison et 50e en L1 (2-2, 62).
Mais l'OM a repris la maitrise du jeu. Sakai sur le côté droit a centré sur Njie, notamment plus rapide que Shoji, pour inscrire le 3e but (76).
Enfin, Thauvin a signé un doublé avec à chaque fois Njie (90, 90+2) comme comparse et passeur décisif, permettant à l'OM de signer finalement un très beau succès. Mais pour rien.