"Il y a deux situations qui sont pour le moins ambigües", estime le président Létang dans un texte posté après le match sur le site du club breton.
"En première période, il y a un penalty non sifflé (pour une faute) sur Raphinha. On a revu les images, il y avait faute. À aucun moment, il n'y a eu consultation du VAR", regrette d'abord l'ancien dirigeant du Paris SG.
"Et il y a ce fait du match qui est assez important. À la 65e minute, le but est dans un premier temps validé par l’arbitre après échanges avec ses collègues qui avaient les images. C’est allé très vite, il a alors largement pris le temps d’analyser la situation", juge le président rennais.
"Puis après avoir demandé à plusieurs reprises aux Brestois d'engager, il y a eu une intervention extérieure, puis les joueurs, des palabres. L'arbitre est revenu sur une situation qu’il avait mesurée et partagée. C’est forcément particulier, quelque chose que je n'avais jamais connu", ajoute-t-il.
"Heureusement, on s’est expliqués avec beaucoup de calme avec les Brestois en fin de match", ajoute Olivier Létang. Mais il continue: "On s'aperçoit que sur les derniers matches, cinq points se baladent quelque part. On se pose des questions par rapport à des décisions arbitrales particulières".
"On ne va pas entrer dans la parano ou la théorie du complot mais il faut s’interroger. Cela veut dire quoi ? La prochaine fois qu’une décision ne nous est pas favorable, on n’engage pas ? Au delà du Stade Rennais F.C., ce sont des situations que l’on ne peut pas revoir cette saison", conclut le président Létang.