Grâce à un but de Martin Terrier, les hommes de Bruno Genesio confirment leur bonne série - 3 victoires et un nul sur leurs quatre derniers matches - et reviennent à seulement 1 point de Marseille, 6e.
Pour les Nantais, c'est une nouvelle désillusion. Eux qui se montraient plus efficaces à l'extérieur, avec deux nuls et deux victoires dont une de prestige contre le PSG lors de leurs quatre derniers déplacements, restent scotchés à la 19e place, avec au moins 4 points de retard sur le premier non-relégable.
À l'arrivée du bus rennais au stade pour ce triste derby sans public, une poignée de supporters avaient donné le ton sur une grande banderole noire : "Achevez-les".
Disputée sous une pluie battante, la première période a cependant rappelé le morne 0-0 de la phase aller en janvier à la Beaujoire, avec des Rennais monopolisant le ballon (68% de possession) mais incapables de se montrer réellement dangereux.
En effet, dans un climat tendu marqué par de nombreuses fautes, l'unique frappe cadrée a été nantaise, quand Ludovic Blas a obligé Alfred Gomis à une parade des deux poings que Moses Simon n'a pas été loin de reprendre de la tête (27e).
La situation s'est finalement débloquée en début de seconde période, alors que la pluie avait cessé.
Bien lancé en profondeur, Terrier a finalement hérité d'un ballon glissé par Flavien Tait. L'ancien Lyonnais, régulièrement décisif depuis qu'il est aligné en pointe, a ouvert le score d'une superbe frappe enroulée du droit en pleine lucarne (1-0, 53e).
Les Nantais, qui semblaient jusqu'alors surtout concentrés sur l'objectif de "clean sheet" fixé par Antoine Kombouaré avant le match, ont alors tenté de réagir.
Mais un coup franc d'Imran Louza est passé juste au-dessus de la barre (55e), les passes ont manqué de précision et le pari de faire entrer Renaud Emond et Kalifa Coulibaly, remplaçants revanchards, n'a rien donné .
En face, les Rennais ont tenté de se donner un peu marge, avec de belles frappes d'Edouardo Camavinga ou Romain Del Castillo, mais Alban Lafont, brassard de capitaine au bras, s'est interposé.
Et la toute dernière tentative de Randal Kolo Muani, le héros éphémère de la victoire au Parc des Princes, a seulement frôlé le poteau dans le temps additionnel.