Le président de la Fédération italienne de football (FIGC), Gabriele Gravina, a déclaré mercredi que son instance ne prévoyait pas de sanctions pour la Juventus, l'Inter et l'AC Milan suite au lancement de la Super League, une compétition qui ne respectait pas les règles de la FIFA et de l'UEFA.
"Ni poursuite, ni sanction. Nous n'allons pas sanctionner une idée", a déclaré M. Gravina aux médias italiens. Le président de la Fédé italienne s'est félicité du retrait des trois clubs.
"Nous adopterons des sanctions uniquement en cas de concrétisation de ces initiatives qui violent les règles. En tout état de cause, cette compétition ne verra pas le jour", a-t-il ajouté.
Annoncée dimanche dernier dans un communiqué à publié à minuit, la Superligue européenne a perdu de la vitesse mardi suite à la démission des six clubs anglais : Liverpool, Manchester United, Manchester City, Tottenham, Chelsea et Arsenal.
L'Inter, l'AC Milan et l'Atlético de Madrid ont suivi les Anglais mercredi. La Juventus, quant à elle, a reconnu que, suite au départ de la majorité des équipes, les conditions n'étaient plus réunies pour disputer la compétition.
"C'est une alarme qui doit nous faire réfléchir sur les défaillances du système actuel. C'est une manière de nous pousser à trouver de nouvelles mesures et d'imaginer d'autres propositions", a admis le président de la Fédération italienne.