"Ce qui me paraît très important, c'est de faciliter le devoir de signalement, par exemple via une application", a affirmé le ministre néerlandais de la Justice, Ferdinand Grapperhaus, dans les locaux de la KNVB.
Grapperhaus a également insisté sur l'importance de développer une "approche individuelle" des incidents racistes, en identifiant mieux les auteurs des faits grâce à des caméras "intelligentes".
De son côté, la Fédération a l'intention de corser les sanctions consécutives aux discriminations.
"Un retrait de points, des amendes plus élevées, des interdictions de stades plus longues...toutes ces procédures disciplinaires sont à l'ordre du jour", a expliqué Eric Gudde, chargé du football professionnel à la KNVB.
Ce "plan d'attaque contre le racisme et la discrimination dans le football", comme l'a nommé le ministre des Sports Bruno Bruins, doit être finalisé d'ici à "fin janvier".
La rencontre de jeudi entre la Fédération et les trois membres du gouvernement (le Premier ministre Mark Rutte était également présent) intervient près de deux semaines après les cris racistes ayant visé Ahmad Mendes Moreira lors d'un match de deuxième division néerlandaise.
Le Néerlandais de l'Excelsior Rotterdam avait alors quitté le terrain et l'arbitre interrompu la rencontre. Les deux équipes étaient finalement revenues sur le terrain et le match s'était conclu sur le score de 3-3, avec un but de... Mendes Moreira.
Mais l'incident a déclenché une avalanche de réactions, notamment de la part des joueurs de la sélection nationale, et le parquet a diligenté une enquête.
Présent jeudi lors des discussions entre le gouvernement et la Fédération, Ahmad Mendes Moreira a salué "une très bonne conversation".