Le domicile du président du Paris Saint-Germain, Nasser Al Khelaïfi, a été perquisitionné mercredi dans le cadre de l'enquête ouverte sur la base d'une plainte d'un lobbyiste qui le tient pour responsable de sa détention depuis plusieurs mois au Qatar.
Cette perquisition, qui s'est déroulée dans l'après-midi alors qu'Al Khelaïfi devait se présenter devant la presse pour présenter le nouvel entraîneur du PSG, Luis Enrique, a dû être retardée de plusieurs heures, a rapporté le site d'information 'Mediapart'.
En effet, les enquêteurs et le juge d'instruction sont allés rencontrer le président du club de la capitale française à son arrivée en avion pour obtenir son accord sur la procédure.
Un porte-parole de NAK cité par France Info souligne que le dirigeant qatari a coopéré avec les autorités "comme c'est le cas depuis le premier jour" et insiste sur le fait que "Nasser Al Khelaïfi est une victime dans cette affaire".
A l'origine de tout cela, la plainte de Tayeb Benabderrahmane, un homme d'affaires franco-algérien qui s'est installé à Doha en juin 2019, embauché par le Comité qatari pour les droits de l'homme en tant que consultant.
La réaction de Nasser Al-Khelaïfi à cette affaire via un communiqué de son porte parole :
"Comme prévu et conformément à l’application régulière de la loi, le magistrat chargé de l’enquête a demandé plus d’informations et d’accès, qui ont été entièrement et ouvertement fournis, en coopération avec les autorités, comme cela a été le cas dès le premier jour. Pour rappel, Nasser Al-Khelaïfi est une victime dans cette affaire. Et le retard de la conférence de presse n’était pas pour cette raison. Aucune interview avec les médias ni aucune séance d’information désespérée par certains protagonistes ne changera la primauté du droit ni l’issue de l’affaire, dont nous attendons avec impatience la conclusion."