"Nous sommes allés très vite pour que (la VAR) soit prête, mais nous sommes convaincus" de son efficacité, a déclaré le dirigeant suisse, depuis Moscou, à deux jours du coup d'envoi de la compétition.
"Nous sommes prêts, nous savons que nous devons être prêts car on ne peut pas faire de tests ici", a-t-il poursuivi.
Si la VAR a pu provoquer de la confusion dans les championnats d'Italie et d'Allemagne où elle est utilisée, l'ancien arbitre international a assuré qu'elle permettra de prendre les meilleures décisions en Russie.
"C'est comme une équipe qui ne joue pas bien avant le Mondial, fait des erreurs puis maintenant joue beaucoup mieux", a comparé Busacca.
"Aucune sélection nationale n'arrive au Mondial en étant parfaite. C'est pareil pour nous. Nous savons que nous devons nous améliorer."
Busacca a indiqué que les actions controversées seront diffusées sur les écrans géants du stade, pour que les spectateurs puissent les voir, et éventuellement se forger leur opinion.
Autre annonce : les arbitres assistants préposés à la VAR, qui seront dans la salle d'opérations vidéo à Moscou, la seule pour tous les stades, porteront la même tunique que leurs collègues sur le terrain.
"Les assistants préposés à la VAR transpirent avec le stress, croyez-moi!", a expliqué Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres à la FIFA, qui a défendu le nouveau système.
"Est-ce que vous préférez qu'un but soit injustement célébré ou préférez-vous interrompre la célébration ?", s'est-il interrogé. "Je pense que l'issue est ce qui compte le plus."