Aymeric Laporte ne s'est pas privé de parler de la situation actuelle, non seulement de l'équipe nationale espagnole, mais aussi de certaines questions relatives au football mondial, dans une interview accordée à 'Marca'.
Il est revenu sur l'appel de Luis Enrique pour lui proposer de jouer pour la sélection espagnole : "C'est une longue histoire, qui date d'il y a longtemps. Il m'a appelé et m'a dit qu'il voulait compter sur moi, pour savoir si j'étais intéressé par l'idée de jouer un Euro. Il m'a dit qu'il était très probable que je puisse jouer pour l'Espagne, et j'étais ravi."
Aymeric Laporte comprend que certains peuvent être dérangés par l'idée de le voir porter les couleurs de la Roja : "Ça ne va jamais plaire à tout le monde. C'est un sujet délicat, mais au final je dois faire ce que je pense être juste et correcte, faire les choses bien. C'est ce que j'ai toujours essayé de faire, en respectant tout le monde le plus possible. Ce qui est bon pour moi sera bon pour tout le monde. (...) Je me sens à l'aise et très heureux. Je suis dans un moment très heureux de ma vie, et j'en profite. Je suis ici comme un enfant qui vit son rêve. J'avais envie d'être ici, et je 'kiffe' chaque seconde."
Il a aussi évoqué la réaction de sa famille au moment de choisir l'Espagne à la France : "Comme il s'agissait d'un sujet quelque peu délicat, j'en ai parlé avec ma famille et je leur ai dit quelle était mon intention, et ils ont compris. D'une certaine manière, ils ont très bien compris. Ce que l'Espagne m'avait apporté, non seulement maintenant mais tout au long de ma carrière, était incomparable à la France."
Enfin, il a confié que personne de la sélection française ne l'avait appelé après son choix : "La plupart d'entre eux étaient au courant de ma situation. Non pas je jouais pour l'Espagne, mais qu'ils ne comptaient pas sur moi en France, seulement en partie. J'ai patienté pendant longtemps, j'attendais quelque chose. Oui, ils ont été surpris, parce que je n'en ai pas parlé, mais ils étaient heureux, parce qu'ils savent que c'est ce que je voulais."