Il a été le capitaine d'Arsenal et était considéré comme un membre important de l'Équipe de France. Il est aujourd'hui l'un des cadres des Girondins de Bordeaux. Désormais âgé de 35 ans, Laurent Koscielny est un homme de confiance, lui qui a été utilisé à dix reprises en Ligue 1 cette saison par son entraîneur Jean-Louis Gasset.
Dans un long entretien exclusif accordé à France Football, l'ancien des Gunners s'est confié sur son aventure bordelaise. En Gironde, le natif de Tulle se sent bien, dans un groupe qui présente l'avantage de bien vivre ensemble. "Ici, à Bordeaux, tout est réuni pour que je puisse m'épanouir sur le terrain, pour que ma famille puisse être heureuse, mes proches également, puisqu'on est à seulement deux heures de chez mes parents. Si tout le monde est heureux, tout va bien", a ainsi confié Laurent Koscielny.
"Je n'ai pas le choix, il faut avancer. La vie n'est pas toujours droite"
"Pour l'instant, je suis très heureux sur le terrain avec ce groupe-là. Il est sain, travailleur. Ça faisait longtemps que je n'avais pas retrouvé cette atmosphère. Les mecs ne se prennent pas la tête, ils bossent bien, sont solidaires. Si un ne joue pas trop, on lui remonte le moral", explique ensuite le défenseur central, très attaché aux valeurs humaines.
Sa dimension humaine, Laurent Koscielny l'entretient en protégeant sa vie privée. "Je n'ai jamais recherché la lumière, ni jamais cherché à me mettre en avant. Depuis le début, j'essaye de protéger ma vie privée. J'en parle très peu, je suis très peu sur les réseaux sociaux. Il existe aussi une séparation entre le footballeur et l'homme. Je préfère protéger les miens comme ça. Ici, je suis un peu moins sur le devant de la scène, mais je me sens très bien", raconte-t-il, forfait pour le match contre l'ASSE ce mercredi (21h).
Apaisé, l'ancien joueur du FC Lorient affirme avoir encore la volonté de jouer, même s'il pense à la retraite. Quand il dira au revoir au monde du football, il gardera toutefois une cicatrice : celle de la Coupe du Monde 2018, loupée à cause d'une blessure. "C'est une cicatrice qui restera là toute ma vie, mais avec le recul et le deuil que j'ai fait sur cet événement, je n'ai aucun souci pour en parler. Je n'ai pas le choix, il faut avancer. La vie n'est pas toujours droite. Il y a des hauts et des bas. Quand c'est haut, c'est bien, c'est facile. Tout vous réussit, mais quand on est sur la pente descendante, c'est là qu'on voit les personnes qui ont du caractère", confie Laurent Koscielny, entre force et amertume.