Décimé par les blessures de joueurs majeurs tels que Neymar, Edinson Cavani ou encore Thomas Meunier, le Paris Saint-Germain n'a pas tremblé du côté d'Old Trafford mardi soir, venant facilement à bout de Manchester United (0-2), en marge des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Une victoire de prestige pour les protégés de Thomas Tuchel, qui s'oppose à une défaite au goût amer pour ceux d'Ole Gunnar Solskjaer, eux qui surfaient sur une dynamique impressionnante.
"Plus tôt dans la saison, il n’y avait pas beaucoup d’optimisme dans le club"
Néanmoins, si cette défaite logique face à leurs propres supporters sera logiquement difficile à digérer pour les Mancuniens, tout n'est pas à jeter, et les promesses entrevues chaque week-end sur les pelouses de Premier League depuis l'arrivée de l'entraîneur norvégien ne doivent pas être oubliées. C'est en tout cas le mot d'ordre de Steve Coppell, ancien joueur de Manchester United, qui a soutenu Ole Gunnar Solskjaer, afin qu'il conserve son poste au terme de la saison.
"Il a magnifiquement bien fait de venir ici du froid glacial de la Norvège. Il a l'histoire du club en lui, il comprend le club. Il sait comment le club fonctionnait quand il réussissait chaque saison, lorsque le succès était demandé et anticipé. Alors il connaît la pression", a d'abord déclaré Coppell, dans des propos rapportés par 'Goal'.
"Il s'est un peu senti humilié face au PSG hier soir, mais je pense toujours que United est capable d'aller gagner à Paris, et de gagner 3-0. Plus tôt dans la saison, il n’y avait pas beaucoup d’optimisme dans le club, il a changé les mentalités, pas seulement des fans, mais aussi des joueurs. Et maintenant, ils ressemblent à des joueurs différents de ceux qu’ils étaient au début de la saison. Pour ce qui est de lui donner le poste, je le lui donnerais certainement", a-t'il ajouté. Une chose est sûr, si l'élimination guette Manchester United, force est de constater que le visage affiché par le club anglais reste de meilleure facture que durant les derniers mois de José Mourinho, pris en grippe par une partie de son vestiaire, mais aussi par une grande majorité de supporters.