À la veille d'affronter le rival honni pour le choc du week-end, Gerard Piqué, qui a récemment prolongé jusqu'en 2024, a accordé un entretien au quotidien 'La Vanguardia', dans lequel il évoque la situation du FC Barcelone. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas mâché ses mots...
Le défenseur central a été questionné sur sa relation avec le président Josep Maria Bartomeu : "Ma relation avec le président peut être cordiale. Je n'ai envie de dire du mal de personne, mais il y a eu des moments...", commence-t-il.
Avant d'attaquer Jaume Masferrer, bras droit du président : "Un exemple ? L'histoire des réseaux sociaux. Personnellement, en tant que joueur du Barça, j'ai vu que mon club a dépensé de l'argent, de l'argent qu'on nous demande maintenant, pour critiquer, pas seulement des personnes à l'extérieur qui ont une relation historique avec le club, mais aussi des joueurs en activité, c'est un scandale... Puis la personne responsable (Jaume Masferrer, ndlr) de tout ça se trouve toujours au club. C’est très douloureux. Je le dis ici car j'en ai déjà parlé personnellement avec le président. Ma relation avec le président peut être cordiale, mais certaines choses ne s'oublient pas", juge-t-il.
Interrogé également sur l'affaire des baisses de salaires, l'international espagnol avoue que les joueurs et la direction sont en désaccord total : "Les formes employées par le club ont été très mauvaises. Nous sommes en désaccord total. Le Barça m’a tout donné, donc je me suis mis à sa disposition."
Piqué a enfin évoqué le feuilleton de l'été, en l'occurrence le faux départ de l'Argentin : "Messi ? En tant que président, j'aurais agi différemment. J'ai demandé à Leo de patienter. Mais je me demande : comment se fait-il que le meilleur joueur de l'Histoire, dont nous avons eu la chance de profiter, se réveille un jour et envoie un Burofax parce qu'il a le sentiment de ne pas être écouté ? C'est trop choquant. Que se passe-t-il ? Leo mérite tout. Le nouveau stade devrait porter son nom, puis celui du sponsor. Nous devons préserver nos icônes, et non les discréditer. Ça me tape sur les nerfs", lâche-t-il.