Le dernier espagnol en recherche du succès israélien

Ce n'est pas un secret que les catégories modestes du football espagnol ont connu des temps compliqués. Salaires bas, impayés, promesses non tenues et autant d'autres choses qui ont obligé certains à faire les valises pour aller tenter leur chance à l'étranger.

Aussi, Saborit n'a pas uniquement trouvé un projet intéressant au niveau économique, mais aussi sur le plan sportif. Malgré le départ de Jordi Cruyff, qui a réussi à qualifier pour la sixième fois consécutive le club israélien en Europe, Maccabi peut compter sur de bonnes saisons pour caresser l'espoir d'un bon parcours en C3.

Même si le sport est important pour un joueur, l'intérêt financier n'en reste pas moins essentiel. Jesús Rueda (ancien de Valladolid) et Pablo de Lucas (ancien du Sporting), deux des Espagnols à avoir joué en Israel ces dernières années, ont confirmé il y a deux ans la bonne santé financière de la Liga Ha'al.

"D'un point de vue salaire, Israel est une bonne alternative. Les salaires en Segunda Division B sont mauvais, dans le cas où tu es payé, et en Seconde division ça dépasse rarement les 100.000 euros", avait déclaré De Lucas, qui avait vu son salaire doublé en arrivant au Proche-Orient.

Mais l'expérience en compétition européenne alimente aussi les envies des joueurs. Saborit disputera ainsi son cinquième match en Europa League avec Maccabi, affrontant ce mardi Pyunik après avoir vaincu Ferencvarosi, club hongrois, et Radnicki Nis, club serbe.

Il est le dernier espagnol à avoir gagné cette partie du monde et est en recherche d'un succès avec son nouveau club, tout en pouvant compter sur une stabilité économique et une ambition sportive au sein du vice-champion de la ligue israélienne et un des clubs les plus titrés du pays.