"Nous devons être solidaires des mesures prises" face à la pandémie de coronavirus, a jugé "Hansi" Flick, au lendemain de la reprise de l'entraînement, avec nombre de précautions, de la plupart des 18 clubs du championnat, à l'arrêt depuis près d'un mois.
Compte tenu de l'interdiction des événements en publics par le gouvernement, la seule option pour la Ligue allemande de football (DFL) en cas de reprise dès début mai serait le recours aux matches à huis clos, Geisterspiele en allemand (littéralement match fantôme).
Des discussions en ce sens sont en cours, a confirmé la DFL à l'agence SID, filiale de l'AFP, sans qu'aucune décision n'ait encore été prise.
"Cela doit être possible", a estimé le vice-président du Bundestag, Wolfgang Kubicki, dans un entretien à Sky Sports. "Surtout si nous pouvons déterminer, par un test rapide, qu'aucun des joueurs n'est infecté et qu'il n'y a aucun risque de créer une chaîne d'infection", a-t-il précisé.
Un scénario auquel se tient préparé le club Bavarois : "Nous serons prêts quand le coup d'envoi du championnat sera donné à nouveau, mais cela ne dépend pas de nous", a rappelé "Hansi" Flick, en tant que simple entraîneur du Bayern.
Les clubs de l'élite espèrent un feu vert du pouvoir politique et de la DFL pour une reprise le 2 mai avec l'objectif d'en avoir terminé le 30 juin.