"C'était un peu compliqué ces derniers temps avec les clubs de Ligue 1 de Ligue 2. Il y a quarante clubs et la mission c'est quand même de réunir les gens. Ca s'est mal passé. Peut-être que 14 ans, je ne dis pas ça méchamment, au même poste c'est beaucoup", a déclaré Noël Le Graët.
"La dernière année a été plus compliquée. Qu'il décide d'arrêter, il faut dire qu'on s'y attendait un peu quand même", a-t-il ajouté.
Fin décembre, l'UCPF, syndicat historique des clubs professionnels délaissé par les clubs de Ligue 1 (sauf Guingamp) qui se sont rassemblés au sein d'une nouvelle structure, Première Ligue, avait demandé la démission de Frédéric Thiriez, estimant qu'il avait "failli à sa mission en ne jouant pas son rôle de rassembleur."
Le président de la "3F", Noël Le Graët, avait sévèrement taclé Thiriez en décembre, assurant que "100% des journalistes considèrent que Thiriez n'y connaît rien en football". FFF et LFP s'opposaient notamment sur la question du nombre de montées/descentes entre les trois premières divisions, dossier sur lequel le Conseil d'Etat a finalement donné raison à la Fédération.
Interrogé sur la réforme de gouvernance attendue à la LFP, M. Le Graët a estimé mercredi: "il y a des réformes qui se mettent en place, mais à mon avis ça ne va pas assez loin. J'aimerais bien qu'il y ait une vraie réforme, avec des gens qui s'entendent bien".