"Il faudra un titre parce qu'on est 3e au classement Fifa de par nos performances, par contre on n'a pas été champion olympique ou du monde", a expliqué Noël Le Graët, qui espère être réélu à la tête de la FFF samedi.
"Mais bon aujourd'hui il y a match, alors qu'on était complètement décalés il y a 5 ans", a ajouté celui qui est président de la FFF depuis 2011, "on prenait des raclées partout et l'équipe de France jouait sur des terrains où il n'y avait pas grand monde... Aujourd'hui, partout où on va, c'est à guichet fermé. Il y a un attrait, c'est incontestable."
Interrogé sur son intention de continuer à promouvoir la féminisation du football, un des axes majeurs de son mandat actuel, il a répondu: "C'est parti de toute façon". "On est passé de 45 000 à 130 000 licenciées" sous sa présidence.
"Maintenant, c'est en marche. Les clubs vont créer des sections féminines, et à chaque création de section ce sont 25 ou 30 jeunes filles qui signent tout de suite. Les dirigeants ont compris qu'ils devaient avoir une section féminine, donc les 130.000 ça va exploser", a-t-il expliqué, pronostiquant 200 000 licenciées à la fin du mandat suivant.
Quant au sélectionneur des 'Bleues' Olivier Echouafni, en poste depuis septembre 2016, "c'est important de voir qu'il aime son métier, il le montre aux jeunes femmes en permanence, et il y a un bon équilibre entre la Fédération, l'équipe féminine et lui", a estimé Noël Le Graët. "Il y a une compétition importante en juin, on verra comment ça va se passer, mais en tout cas il est sur de bonnes bases".
Les 'Bleues' participeront à l'Euro-2017 aux Pays-Bas (du 16 juillet au 6 août). Elles ont remporté début mars la SheBelieves Cup, un tournoi de prestige aux États-Unis, en devançant au classement l'Allemagne,