Le gardien de but de 29 ans, né à Melilla, a passé la saison comme suppléant de Soria à Numancia, équipe de deuxième division espagnole avec qui son contrat vient de s'achever : "Je ne sais pas où je joueurai, mais je pense uniquement au Mondial".
Il a joué les huitième de finale de Coupe du Roi à Bernabéu où ils avaient obtenu le nul, avant de perdre au match retour : "J'ai la motivation qu'il faut pour pouvoir aller avec le Maroc, surtout 20 ans après. Le plus important c'est le mental".
"Le Maroc est un pays où le foot est une passion tant pour le bien que pour le mal, mais cela nous pousse à donner encore plus. Cela aide d'avoir un pays comme celui-ci derrière nous", a-t-il dit.
Pour Munir, ce sera la première expérience avec l'arbitrage vidéo : "Je n'aime pas la VAR. Le football est un sport de sensations, de tension et pour le jeu je n'aime pas ça. Les erreurs font partie du football, elles alimentent les discutions dans les bars..."
Pour ce qui est de la sélection espagnole, qu'ils affronteront en phase de groupe, il ne tarit pas d'éloges : "Il y a peu elle gagnait tout. Ils ont de très grands joueurs et ces derniers mois elle a retrouvé des forces".
"Nous jouons en équipe, nous pressons haut et ça nous aide à mieux défendre", a déclaré le portier à 'EFE'.
L'équipe du français Hervé Renard, qui est allé jusqu'en quarts de le Coupe d'Afrique des nations 2017, utilise une défense à trois : "La défense à trois marche bien en Afrique mais on peut aussi changer pour une défense à quatre. Nous avons la capacité à nous adapter", a affirmé le gardien marocain.
Les "Lions de l'Atlas", qui se retrouvent jeudi avant de partir en Suisse pour préparer le Mondial, débuteront le 15 juin à Saint-Pétersbourg face à l'Iran, avant d'affronter le Portugal et l'Espagne dans le groupe B. Ce sera la cinquième participation du Maroc à la Coupe du monde après celles de 1970, 1986, 1994 et 1998.