Le PSG doit retrouver sa vista avant Arsenal

Mardi prochain en demi-finale aller de Ligue des champions (21h00), le PSG mesurera s'il peut ambitionner de gagner la Ligue des champions contre une équipe qui l'a battu en début de saison (2-0 le 1er octobre).

Problème, les Parisiens n'arrivent pas tout à fait lancés à l'approche de ce rendez-vous capital. Après trois mois radieux, au gré de soirées magiques contre Manchester City (4-2) et Liverpool (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts à Anfield), ils ont marqué le pas en avril.

D'abord une qualification laborieuse en demi-finale de Coupe de France contre Dunkerque (4-2) le 1er avril, puis plusieurs matches de Ligue 1 sans grande saveur contre Angers (1-0), Le Havre (2-1) et Nantes mardi (1-1). Et enfin, une double confrontation en forme de montagnes russes contre Aston Villa (3-1, 2-3). Après un match aller séduisant, le PSG est rentré de Villa Park avec le sentiment d'avoir échappé de peu à une nouvelle "remontada".

Pressing moins implacable, sautes de concentration, créateurs et buteurs moins inspirés - à l'image d'un Ousmane Dembélé sans réalisation depuis Dunkerque: en avril, le PSG s'est découvert de quelques fils...

- "Obsession" -

Comme à son habitude, l'entraîneur Luis Enrique a protégé son groupe en niant toute baisse de forme. "Est-ce que je suis content du niveau actuel? Très, très content", a-t-il dit jeudi avec un grand sourire. "Se centrer sur le négatif, c'est votre problème", a ajouté le coach.

"Nous avons surtout cette obsession de la Ligue des champions, nous arrivons à un grand moment", a confié Luis Enrique. "Je suis sûr qu'on va voir une grande version du PSG en Ligue des champions, et demain c'est une bonne étape contre une bonne équipe de Ligue 1 pour le démontrer."

Paris tient en effet une belle opportunité de se remobiliser. Car le Nice de Franck Haise, 5e de Ligue 1, devrait offrir une belle opposition puisqu'il a besoin de points pour décrocher un billet pour la prochaine Ligue des champions.

De son côté, le PSG peut aussi trouver de la motivation dans la conservation de son invincibilité, en vue de chasser le record de Nantes sur une saison (32 matches sans défaite en 1994-95).

Mais attention, a relativisé Luis Enrique, "si quelqu'un me promettait une qualification pour la finale de C1 contre une défaite contre Nice, je signerais immédiatement".

"Comme personne ne peut me l'assurer, c'est important pour notre confiance d'arriver en donnant 100%", contre une équipe qui va sans doute "commencer par presser avant de se regrouper en bloc bas", a prévenu le technicien espagnol.