L'entraîneur vénézuélien de la Bolivie, Cesar Farias, a déclaré mardi qu'il espérait que son équipe "joue son meilleur football" contre une équipe du Paraguay qu'il respecte et dont les joueurs sont "habitués à jouer en haute altitude".
Les deux équipes s'affronteront à 3 650 mètres d'altitude au stade Hernando Siles de la Paz, dans un match très attendu et au combien important pour les deux sélections afin de ne pas voir leurs chances de qualification s'éloigner pour la prochaine coupe du monde 2022.
Lors d'une conférence de presse virtuelle, Farias a tenu à rappeler à ses hommes qu'ils étaient importants de rester "tranquille" pour se donner toutes les chances. Il devra faire face à nombreux absents dans le groupe: Luis Haquin, blessé, d'Adrian Jusino, absent pour accumulation de cartons jaunes, et d'Henry Vaca, expulsé lors du match contre le Pérou.
L'entraîneur prévoit d'effectuer quelques changements dans le onze de départ, même s'il a jugé peu probable que le milieu de terrain Erwin Saavedra et Diego Bejarano, récemment testé négatif au COVID-19, soient inclus dans le groupe.
L'entraîneur verdien n'a donné aucun indice quant à l'équipe qui sera sur le terrain contre le Paraguay et s'il maintiendra la formation 3-4-1-2 qu'il a utilisée contre le Pérou.
"Nous nous entraînons pour gagner, notre objectif est donc de gagner ce prochain match", a déclaré l'entraîneur du "Verde", qui a également reconnu que les matchs qu'il a dirigés contre le Paraguay au cours de sa carrière "ont été très disputés".
Farias a identifié que le Paraguay, en plus d'avoir des joueurs évoluant dans les plus grands championnats, a "cinq ou six joueurs qui sont habitués à jouer en altitude", ce qui rend le match "difficile", même s'il a également souligné que la Bolivie a ses propres possibilités.
Le Vénézuélien a souligné l'importance de savoir faire preuve de "patience" comme lors de la victoire de la Bolivie sur le Pérou (1-0), avec un but à l'heure de jeu, ce qui doit être maintenu lors de ce deuxième match consécutif à domicile.
Il a également souligné qu'à La Paz, "la plupart des buts" étaient généralement marqués après la 75e minute de jeu, c'est pourquoi il estime sa sélection a ses chances si, il livre le match qu'il faut.