En juillet 2016, M. Makudi, membre pendant 18 ans du comité exécutif de la Fifa, avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis par la justice de son pays pour avoir trafiqué les listes de membres désignant le président de la Fédération nationale de football en 2013, de façon à assurer sa victoire.
Pour ces faits, il avait ensuite été suspendu pour 5 ans de toute activité liée au football par la justice interne de la Fifa. M. Makudi avait fait appel de cette suspension qui avait ensuite été réduite à 3 ans et demi par la commission d'appel de la Fifa.
M. Makudi avait de nouveau contesté cette décision devant le TAS qui a annulé toute suspension, estimant que "sur la base des preuves fournies au TAS, M. Makudi n'a pas violé l'article 17 du code d'éthique de la Fifa" qui réprime la falsification de documents.
Le TAS ne retient contre M. Makudi que le fait de ne pas avoir collaboré à l'enquête et lui inflige un "blâme" et une amende réduite de 10.000 à 5.000 francs suisses (4.400 EUR).