L'organisme gouvernant du football europen est formel : l'arbitrage vidéo a bien confirmé la décision initiale de l'arbitre polonais M. Marciniak, de faire très rapidement tirer un penalty qu'il venait de siffler contre les Lyonnais, pour une intervention illicite supposée de Jason Denayer sur Luis Suárez lors du huitième de finale retour de Ligue des champions disputé mercredi soir au Nou Camp entre le Barça et Lyon.
Aucun problème technique
« Il y a bien eu utilisation du VAR, il n'y a pas eu le moindre problème technique, contrairement à ce que certains ont laissé entendre», a confirme l'UEFA ce jeudi soir dans un communiqué ne laissant guère place à l'équivoque.
Les responsables de l'arbitrage vidéo ont donc clairement acté cette décision très contestée et très commentée dans le camp lyonnais à l'issue de la rencontre. Pourtant, on voit bien que le joueur rhodanien ne touche pas le buteur uruguayen... C'est même 'El Pistolero' qui lui marche sur le pied et chute. La décision de l'UEFA semble donc assez surréaliste. Et le VAR ne résout manifestement pas tout, comme Michel Platini, ancien président de l'UEFA, avait pu le regretter récemment dans les colonnes du 'JDD' :
"Depuis le début je suis contre car, quand j’étais joueur, je me suis aperçu que les télévisions ne disaient pas toujours la vérité du terrain (...) Je ne suis plus dans le combat car on m’a mis dehors. C’est pour ça que j’ai envoyé cette lettre. Pour que les footballeurs se bougent les fesses et disent, via leur syndicat : «ça suffit, nous aussi on doit participer à l’élaboration des lois du football. Ce ne doit plus seulement être décidé par des anciens arbitres ou des mecs sortants d’on ne sait où.», avait-il tonné.
Pour rappel, l'OL n'avait pas pesé bien lourd lors de son match retour face au Barça. Surclassés pendant les trois quarts du match, les Gones se sont inclinés lourdement.