Les dix recrues qui vont animer la saison de Premier League

Romelu Lukaku (Manchester United) : l’efficacité avant tout

Déjà buteur face au Real Madrid en Supercoupe d’Europe, l’attaquant belge malgré des lacunes dans le jeu a montré ce qu’il devait mettre en oeuvre cette saison : marquer, marquer et marquer. L’investissement colossal entrepris par les 'Red Devils' pour le joueur d’Everton sera suivi de très près. Auteur de 51 réalisations sur les trois dernières saisons de Premier League, Mourinho attend ce rendement-là de la part du joueur formé à Anderlecht. Avec Pogba, Mata, Martial et Mkhitaryan pour lui offrir des ballons, il ne devrait pas être malheureux.

Alvaro Morata (Chelsea) : l’ombre de Diego Costa

Antonio Conte a obtenu gain de cause auprès de ses dirigeants : la venue de l’attaquant espagnol du Real Madrid pour près de 80 millions d’euros.  Pourtant ce transfert est un gros risque compte tenu de la pression qui entoure cette venue. Statistiquement, il n’a jamais été impressionnant. Pour la première fois, l’an dernier, il a atteint les 20 buts toutes compétitions confondues. En étant remplaçant, c’était tout de même un bon ratio. Aux Blues il devra tout en étant efficace participer au jeu de son équipe. Une tâche que Diego Costa ne remplissait pas mais qu’il ne lui a jamais empêché d’être un buteur régulier à Chelsea.

Alexandre Lacazette (Arsenal) : accompagné ou en solitaire ?

Comment évoluera le nouveau buteur phare des 'Gunners' pour cette saison ? La question a été posée régulièrement à Arsène Wenger et le manager alsacien n’a jamais été formel. Avec Giroud, avec Sanchez, avec les deux en même temps ou seul à la pointe de l’attaque, il est difficile de deviner le schéma offensif d’Arsenal. Lacazette devra pourtant se faire sa place rapidement car il joue gros dans une équipe qui a échoué pour se qualifier en Ligue des Champions. Autre objectif en vue : le mondial 2018 avec les Bleus. À double-tranchant donc.

Benjamin Mendy (Manchester City) : Guardiola sinon rien

À égalité avec Kyle Walker, il est devenu le latéral le plus onéreux de l’histoire du ballon rond. Un nouveau statut qui n’a pas de prix par rapport au désir du joueur qui voulait absolument être dirigé un jour par l’entraîneur catalan. L’international retrouvera d’ailleurs Bernardo Silva, avec qui il a été champion à Monaco l’an passé. Avec ses qualités athlétiques et son gros volume de jeu, Mendy a de beaux arguments à faire valoir en Premier League. Dans une équipe joueuse, en plus, la collaboration a tout pour être concluante.

Mohamed Salah (Liverpool) : un alterego à Mané

Avec l’arrivée de l’Egyptien, Jurgen Klopp s’offre un complément à son secteur offensif. Régulier et performant avec la Roma depuis deux saisons, l’ailier s’offre un retour en Angleterre après un premier échec à Chelsea où il n’aura pas eu sa chance. Cette fois-ci, Salah plutôt intéressant lors de la phase de préparation, sera beaucoup plus craint. Tandis que Sadio Mané fera des dégâts à droite, lui pourra en profiter pour rentrer dans l’axe et combiner avec Firmino. Et comme la CAN n’a pas lieu cette année, le technicien allemand pourra compter sur ses deux ailiers toute l’année.

Jordan Pickford (Everton) : la relève attendue de Joe Hart

En étant recruté pour 34 millions d’euros à Sunderland, le jeune portier de 23 ans est devenue le troisième gardien le plus cher de l’histoire, derrière Gianluigi Buffon et Ederson. Un statut déjà bien particulier pour celui qui est présenté comme le futur titulaire en sélection anglaise. Avant de devenir un pilier des 'Three Lions', Pickford devra d’abord faire ses preuves à Everton qui s’est donné les moyens cet été de se rapprocher des grosses écuries du pays. Reste à savoir si Pickford sera une garantie suffisante pour ce nouveau projet.

Richarlison (Watford) : sur les pas de Gabriel Jesus

En recrutant un attaquant brésilien à fort potentiel, Watford a-t-il voulu reproduire le schéma qu’a eu Manchester City avec Gabriel Jesus ? Richarlison est sans doute le joueur le moins connu de cette sélection mais la curiosité autour de sa venue en Albion intéresse forcément. Les Hornets, peu habitués aux grosses dépenses, ont fait un bel effort financier pour attirer le buteur de 20 ans, en provenance de Fluminense. Dans une équipe qui s’est installée en Premier League depuis deux ans, Richarlison aura de belles opportunités à saisir.

Javier Hernandez (West Ham) : 'Chicharito' dans son royaume

Après trois années successives d’exil, d’abord en Espagne (Real) puis en Allemagne (Leverkusen), l’attaquant mexicain revient dans le pays où il s’était révélé aux yeux de l’Europe. C’est West Ham qui a misé sur lui en déboursant près de 17 millions d’euros pour le recruter. Les Hammers sont aussi allés chercher Arnautovic pour densifier leur attaque et ainsi rebooster une équipe qui a déçu l’an passé. Dans un stade olympique de Londres qui a du mal à s’enflammer, Chicharito pourrait bien être l’étincelle que les nostalgiques d’Upton Park attendent.

Vicente Iborra (Leicester) : le profil idéal pour les 'Foxes'

Sur le papier, le milieu défensif espagnol n’est pas le renfort le plus attendu de ce mercato estival, et pourtant, l’équipe de Jamie Vardy a prix un joueur capable de s’adapter très vite à l’intensité de la Premier League. Iborra était une valeur sûre de Séville depuis plusieurs saison en raison de son impact et de ses capacités physiques. Très bon joueur de tête, il sera une arme intéressante pour Leicester sur les coups de pied arrêtés. Pas le recrutement le plus excitant en somme mais une bonne pioche essentielle pour les champions d’Angleterre de 2016.

Kurt Zouma (Stoke City) : un prêt pour se relancer

L’ancien Stéphanois débarque pour une année à Stoke City dans l’optique de retrouver un temps de jeu conséquent. Arrivé en 2014 à Chelsea, Kurt Zouma est progressivement monté en puissance dans la hiérarchie de Jose Mourinho avant de brutalement chuter, en raison d’une grave blessure au genou. Maintenant remis sur pied, l’international français revient petit à petit sous Antonio Conte mais doit se contenter de bouts de matches. Chez les Potters, il disputera beaucoup plus de rencontres et devrait retrouver la confiance qui lui échappe depuis maintenant 18 mois.