"Maintenant va-t'en, notre patience à des limites, tas de m***e" ou "La violence psychologique, c'est gagner 6 millions d'euros par an et de recruter un frère parasite ?", pouvait-on lire sur cette banderole déployée dans la 'Curva Sud' du stade San Siro au début du match de Coupe d'Italie entre le Milan et le Hellas Vérone.
"Donnarumma, tas de merde", ou "Gigio, casse-toi", ont également scandé les supporters, qui ont sifflé le joueur à plusieurs reprises.
Donnarumma, 18 ans, est l'un des plus grands espoirs du football mondial et garde les buts du Milan depuis deux ans.
Cet été, il a renouvelé son contrat jusqu'en juin 2021 après des semaines de tension entre le club et Mino Raiola, son agent. Dans un premier temps, Donnarumma avait refusé de prolonger son contrat avec le club lombard, provoquant la colère des supporters milanais qui avaient déployé lors d'un match en Pologne une banderole dénonçant "Dollarumma" et jeté de faux billets verts autour de sa cage.
Le contrat avait finalement été signé, prévoyant un salaire d'environ 6 millions d'euros par an. Antonio, le frère aîné de Donnarumma, avait également signé un contrat avec le club 'rossonero' en tant que troisième gardien.
Mais en début de semaine, un article du 'Corriere della Sera' a de nouveau remis la question du contrat de Donnarumma au premier plan.
Selon cet article, Raiola aurait demandé au club lombard l'annulation du contrat en raison de "pressions psychologiques" qu'aurait subies le joueur au moment de la signature.
Plusieurs médias italiens sont revenus mercredi sur cette affaire, confirmant la demande de Raiola et expliquant que le désaccord porterait essentiellement sur une clause libératoire prévue lors des discussions et que le club n'aurait pas déposée.