Les Italiens ont changé de propriétaire et il semblait qu'une nouvelle étape allait s'ouvrir. Une ère qui se voulait proche de la belle époque où Milan régnait en Europe. N'oublions pas qu'il dispose de 7 trophées de Coupe d'Europe.
Mais la renaissance n'a pas eu lieu. Une saison de plus. Et le pauvre bilan est en partie la cause des nouvelles recrues estivales, promises à beaucoup apporter mais qui au final ne l'ont pas fait.
Mateo Musacchio a disputé 21 matches sur toute la saison, mais ne disputant que 180 minutes sur les trois dernières rencontres. Romagnoli et Bonucci ont pris le pas sur l'ancien joueur de Villarreal, qui aurait dû se montrer plus à la hauteur après un transfert à 18 millions d'euros.
André Silva est, sans doute, celui que personne n'attendait au San Siro. Il a quitté Porto (21 buts et cinq passes décisives en 43 matches), mais le jeune Cutrone l'a relégué au second plan en début de saison. Il a disputé 39 matches, mais a été remplaçant à 21 reprises.
Ses 10 buts toutes compétitions confondues ne correspondent en rien avec les attentes portées sur une des stars de la sélection portugaise, payée 38 millions d'euros. Son premier but en Serie A (il en a marqué deux) est intervenu le 11 mars 2018. Il a néanmoins maquillé ce score avec ses huit buts en 14 matches en Europa League.
Nikola Kalinic non plus a satisfait. À la Fiorentina il séduisait par sa capacité à marquer. Après un accord de 25 millions d'euros, il est arrivé à Milan avec une moyenne d'un but tous les deux matches avec le club 'viola' (20 sur 41 matches), mais cette année il n'a célébré que cinq buts en 37 participations.
Les 240 millions investis et les espoirs portés sur ce 'nouveau Milan' se retrouvent à la septième place en Serie A. Il peut uniquement se battre pour la sixième place du classement contre l'Atalanta, avec un billet pour l'Europa League. Il s'agit indubitablement d'une des plus grandes déceptions à échelle européenne.