Les Caennais, vainqueurs de Rennes il y a huit jours prennent la 3e place avec 42 points, avant le match de Lyon en soirée contre l'inaccessible PSG.
Delort a ouvert la marque en reprenant de la tête un centre délivré de l'aile gauche par Hervé Bazile (78) alors que Rodelin, à la suite d'un ballon perdu par Florentin Pogba a porté le score à 2-0 d'un tir du gauche après un débordement sur l'aile droite (82).
Les Verts, désormais 6es du classement, ont de nouveau encaissé deux buts dans le dernier quart d'heure. Ils s'inclinent après être restés invaincus quatre journées (2 victoires, 2 nuls).
Les Normands, victorieux pour la première fois à Geoffroy-Guichard en treize rencontres de Ligue 1 (sept défaites, six nuls) se sont créés les meilleures occasions de la rencontre.
Ainsi, le gardien stéphanois Stéphane Ruffier, avant de s'avouer vaincu deux fois, s'était interposé devant des tentatives d'Andy Delort (16, 75), de Dennis Appiah (32) ou encore de Saidi Ntibazonkiza (56).
Le Stade Malherbe eu aussi des opportunités sur des tirs passant de peu à côté signés Ronny Rodelin (3), Ntibazonkiza (25) et Delort (53).
- Jeu incohérent pour les Verts -
Pour leur part, les Verts, cruellement éliminés de l'Europa League dans le temps additionnel jeudi par le FC Bâle, et qui avaient déjà laissé échapper l'occasion de monter sur le podium il y a huit jours à Marseille en concédant l'égalisation dans le temps additionnel (1-1), ont livré une très mauvaise performance.
Ils ont réduit la marque pour l'honneur par Valentin Eysseric, exclu jeudi à Bâle, sur un coup franc direct dans le temps additionnel (90+1).
L'animation offensive de l'équipe stéphanoise a été totalement incohérente, perturbée par un important déchet technique.
Avant le but d'Eysseric, le Norvégien Alexander Söderlund s'est créé la plus belle opportunité mais sa reprise de la tête sur un centre délivré de l'aile gauche par Nolan Roux a été détournée par le gardien Rémy Vercoutre (71) pour la seule action dangereuse de l'ASSE après la mi-temps.
En première période, Roux, Moustapha Bayal et Södelrund avaient tous manqué le cadre malgré de bonnes positions (14, 28, 29).