"La LFP a pu constater (lundi) qu’il n’y avait pas de conciliation entre les deux parties. Une décision sera prise par le club dans les prochains jours" sur le sort du joueur, mis à pied depuis un mois, a indiqué à l’AFP un représentant de l’ASSE.
La réunion de la Commission juridique de la LFP était sollicitée par l’AS Saint-Étienne au regard d'une "éventuelle rupture anticipée du contrat de travail pour faute grave", en application de la charte du football professionnel, selon le quotidien sportif L’Équipe.
Le club stéphanois refuse quant à lui de s'exprimer sur la nature de la "sanction disciplinaire envisagée" pour les "manquements à la discipline" reprochés au joueur lors de sa convocation le 2 décembre par son directeur général Xavier Thuilot.
Stéphane Ruffier, 34 ans, été mis à pied le 19 novembre pour avoir quitté prématurément une séance d'entraînement individuelle.
Vendredi dernier, la commission d’appel de la LFP, saisie par l’ASSE, avait confirmé la décision de la commission juridique de la LFP du 26 octobre, enjoignant le club de réintégrer Ruffier pleinement au sein du premier groupe d’entraînement de l’effectif professionnel.
Elle se déclarait dans le même temps incompétente pour "apprécier si les sanctions disciplinaires infligées à son encontre sont abusives et disproportionnées", comme le joueur le prétend, précise-t-on de même source.
Le gardien basque a disputé 383 matches sous le maillot stéphanois depuis son arrivée à l'été 2011 en provenance de Monaco. Il est ainsi celui qui a le plus joué avec les Verts en première division, devant le mythique Ivan Curkovic. Il est en fin de contrat le 30 juin.
Le portier des Verts, dont le contrat arrive à échéance le 30 juin, bénéficie de l'un des plus gros salaires de l'effectif professionnel (2,8 millions d'euros annuels environ). Il est en litige avec l'ASSE depuis le 23 février et la décision du manager général Claude Puel de le mettre au repos pour le match de Ligue 1 contre Reims (1-1). Il n'a plus joué depuis.