Au classement, les deux équipes se suivent d'ailleurs, les Aiglons étant 13ème alors que les Normands sont 14ème, avec un point chacun.
Si le Nice de Patrick Vieira reste une équipe en gestation, renouvelée, irrégulière, en manque de repères dans son animation offensive après la perte de Pléa et l’absence de Balotelli, elle a su ouvrir son compteur samedi à Caen en montrant des ressources intéressantes après une première période ratée.
Et le coaching de l’ancien champion du monde a été efficace…
Titularisé pour la première fois sur le flanc gauche d’un 4-3-3 où Saint-Maximin avait été replacé en pointe, l’ex-Lyonnais Myziane Maolida n’a pas résolu d’un coup de baguette magique tous les problèmes niçois, entrevus en préparation et face à Reims (0-1) lors de la première journée à l’Allianz Riviera.
Les Azuréens, fébriles dans leur jeu de passes, se sont d’abord fait bouger par des Caennais volontaires et surtout dangereux sur coup de pied arrêté. Baysse, prêté cette semaine par Bordeaux, s’est vu refuser un but de la tête (27e), puis a trouvé le poteau (30e), et les Normands auraient pu bénéficier d’un penalty pour un mouvement de main d’Hérelle dans la surface (26e).
Celui-ci a finalement été sifflé juste après la mi-temps, transformé par Bammou, après un accrochage d’Hérelle sur Tchokounté (1-0, 52e). Une décision arbitrale pas du goût de Vieira, mais qui a eu le don de réveiller ses joueurs.
L’ancien champion du monde a su aussi faire tourner le match en faisant passer son équipe en 3-4-3.
Il a pris le risque de sortir un défenseur (Burner) pour un attaquant (Ganogo), qui a été décisif en égalisant à la 82e, de la tête, sur un centre de Boscagli.
La récompense de la poussée niçoise, face à une équipe de Caen acculée sur son but durant quasiment toute la seconde période.
Vieira reste en apprentissage en Ligue 1, mais a montré samedi en Normandie qu’il était capable d’influer sur le cours des choses.