"Dans un devoir de responsabilité, nous, Ultras Montpelliérains, demandons à l'ensemble des supporters pailladins de ne pas se rendre dans le Gard, le dispositif et les sanctions étant démesurés", ont-ils écrit dans un communiqué.
L'accès au stade leur avait été prohibé par arrêté préfectoral, et un arrêté ministériel signé jeudi leur interdit même tout déplacement vers Nîmes, pour le grand derby du Languedoc, dimanche (15h00) comptant pour la 23e journée de Ligue 1.
"Il apparaît difficile pour nous d'aller plus loin dans notre démarche sans risquer une véritable rafle", ont regretté les ultras de la Butte Paillade.
En conclusion, ils ont expliqué que "les ultras constituent un laboratoire répressif pour les autorités", en faisant allusion à la loi dite "anticasseurs" actuellement débattue au sujet des manifestations des "gilets jaunes".
"Les mesures administratives qui font actuellement débat sont notre lot quotidien depuis une décennie", ont-ils conclu.
Le match aller, à Montpellier le 30 septembre, avait été interrompu deux fois, quand un grillage avait cédé, puis quand des supporters avaient tenté de traverser le terrain pour aller en découdre avec les Nîmois, parqués dans la tribune d'en-face. Les Montpelliérains s'étaient imposés 3-0.