"Ledus out" ("Ledus dehors") a été écrite en très grandes lettres blanche sur le terrain, a expliqué à l''AFP' une source policière, confirmant des informations de L''Est Republicain'.
Wing Sang Li, patron de Ledus et président du FCSM ('Li Out'), et le Baskonia-Alavès, groupe espagnol a qui a été confié la semaine dernière la gestion globale du club ('Baskonia out'), ont également été mis en cause dans des tags.
Les auteurs des inscriptions sont entrés sur la pelouse dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir découpé le grillage de l'enceinte du stade, a-t-on précisé.
Le club sochalien et Pays de Montbéliard Agglomération ont déposé plainte. Une enquête pour "dégradations" a été ouverte et confiée au commissariat de Montbéliard.
Les jardiniers du club se sont mis au travail pour faire disparaître l’inscription avant le dernier match de championnat de la saison à domicile vendredi face à Clermont.
Dans un communiqué du FCSM publié vendredi, suite à ces incidents, le groupe Baskonia-Alavès a tendu la main aux supporters, "l'un des plus importants (atouts)" du club : il appelle à "l’union sacrée" pour "ramener le FC Sochaux-Montbéliard à la place qui est la sienne".
Le groupe a annoncé vouloir donner "une gestion pérenne" au FCSM dont il veut "sauvegarder l’identité", "renforcer le centre de formation" du club et l'aider à atteindre ses objectifs sportifs en lui prêtant des joueurs espagnols.
"Baskonia Group tient à clarifier le fait qu’il ne possède aucune relation avec le propriétaire actuel du FC Sochaux-Montbéliard", en dehors de celles concernant la gestion du club sochalien, souligne par ailleurs le communiqué.
Le torchon brûle depuis plusieurs mois entre les supporters du club doubiste, 10e de Ligue 2, et les Chinois de Ledus, propriétaires du club depuis juillet 2015.
Le groupe ultra Tribune Nord Sochaux a ainsi mis en place une grève des encouragements depuis début avril et ont interrompu quelques minutes la rencontre à domicile face à Lorient vendredi dernier après des jets de pétards et l'usage de fumigène.
Une pétition intitulée "Ne laissons pas le FC Sochaux mourir", traduite en anglais et en espagnol, a également été mise en ligne cette semaine. Elle a recueilli plus de 7.500 signatures à ce jour, a constaté un journaliste de l''AFP'.
Les supporters reprochent aux actionnaires de Ledus, filiale du groupe Tech Pro, de laisser planer le flou sur leurs motivations réelles et les ressources financières qu'ils sont prêts à accorder au club.
En décembre, les décisions de la DNCG, gendarme financier du football, d'encadrer la masse salariale du club et d'interdire de recruter à titre onéreux, ont également fait craindre une rétrogradation administrative si des garanties financière n'étaient pas rapidement apportées.