Ligue des champions : Bâle, cet empêcheur de jouer en rond

7 décembre 2011 : après un match nul (3-3) à l'aller à Old Trafford, les Helvètes réalisent un petit exploit en dominant les 'Red Devils' 2-1 au retour. Les Anglais sont éliminés et Bâle, 2e, déjà derrière Benfica, atteint pour la deuxième fois de son histoire les 8e de finale de la C1.
Globalement, les clubs anglais réussissent bien à Bâle, puisqu'en 2013 le club avait dominé deux fois Chelsea avant pourtant de terminer 3e de sa poule.
Un an plus tard, c'est Liverpool qui tombe (1-0) au Parc Saint-Jacques et Bâle termine à la 2e place du groupe derrière le Real Madrid, mais devant les 'Reds'.
Cette nouvelle campagne face à Manchester United, Benfica et le CSKA Moscou, "va être périlleuse mais nous n'allons pas faciliter la tâche de nos adversaires", assure le directeur sportif bâlois Marco Streller.
"De bons souvenirs de Manchester United"
"Le FC Bâle a souvent montré par le passé qu'il pouvait élever son niveau au bon moment pour faire des merveilles", ajoute le dirigeant et ex-attaquant du club.
Manchester United "est un des plus grands clubs au monde. Mais j'ai personnellement de bons souvenirs face à eux: nous avions obtenu le nul à Old Trafford avant de gagner au retour".
"J'ai conscience que tout avait tourné en notre faveur et ce genre de chose n'arrive pas tous les jours", met cependant en garde Streller.
Bâle, inhabituellement devancé par le FC Zurich et les Young Boys de Berne (écarté en barrage de C1 par Benfica) en championnat, devra surtout éviter de reproduire la campagne européenne désastreuse de l'an passé où il avait terminé dernier de son groupe, surclassé par Arsenal et le Paris-SG.
Pour cela, le club qui s'est séparé de son attaquant ivoirien Seydou Doumbia, a notamment recruté cette saison l'attaquant néerlandais et ex-Stéphanois Ricky van Wolfswinkel.
Mais le club formateur des internationaux Xherdan Shaqiri (Stoke City) et Granit Xhaka (Arsenal), qui dispose de loin du plus gros budget de Suisse (100 millions de francs suisses, 89 millions d'euros), pourrait néanmoins de nouveau faire davantage confiance aux jeunes pépites locales.
Le nouvel entraîneur Raphael Wicky aura pour mission de trouver le successeur de Breel Embolo, qui avait inscrit son premier but en Ligue des champions à 17 ans avant de filer il y a un an à Schalke 04 pour 25 millions.