Le Paris Saint-Germain n’aura même pas eu le temps de trembler. Habitué à se frotter aux cadors européens ces dernières années, avec le FC Barcelone en 2017 et le Real Madrid en 2018, le club de la capitale a cette fois-ci rapidement hérité d’un tirage qu’on qualifiera de clément pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions : les hommes de Thomas Tuchel affronteront le Borussia Dortmund, et ils l'ont su dès les deux premières boules. Une grosse écurie, donc, mais pas une très grosse écurie.
Un tirage finalement similaire à celui de l’an passé, lorsque la boule Manchester United avait rejoint celle du PSG, que la planète entière annonçait comme grand favori. La suite, tout le monde la connait, et nul doute que les supporters parisiens aimeraient l’oublier. En février - et surtout en mars - l’objectif sera donc de ne pas répéter la même erreur : se croire qualifié avant l’heure.
"Il faudra bien appréhender le match retour… et il faut surtout arrêter avec cette négativité ! Je ne veux pas de ça. Il n’y a pas de traumatisme. Gagner l’aller et perdre le retour, ça arrive à tout le monde, je ne vais pas citer de noms", a d’abord déclaré Leonardo après le tirage.
"Il y a des équipes qui ont gagné 3-0 et perdu 4-0 au retour, et ce n’était pas le PSG, a enchaîné Leonardo avec une allusion claire à la remontant subie par le Barça contre Liverpool lors des demi-finales de l’an passé. Se faire remonter, ça arrive à tout le monde et les exemples sont nombreux : regardez l’Atlético de Madrid. J’avais dit que je ne voulais pas citer de noms, mais ils ont gagné l’aller 2-0 avant de se faire remonter à 0-3 au retour…"
"L’équipe est complète, a rappelé Leonardo. Mais pour l’instant, on ne peut pas savoir ce qu’il se passera dans deux mois. Cela dépend de tellement de choses… Après, Dortmund, c’est une excellente équipe qui joue très bien au football. Ils ont de superbes joueurs, une ambiance de folie et un entraîneur qu’on connait très bien en France. On espère qu’on sera au point dans deux mois mais, pour moi, on n’est pas favoris."