"Nous sommes arrivés à un point où il faut dire stop. Les joueurs et les entraîneurs doivent se lever et dire que ça suffit", a tempêté l'ancienne star du Bayern, devant le congrès du sport-business SPOBIS à Düsseldorf, dans une référence aux projets en cours : phase de poules de la Ligue des champions par groupes de huit, création de la coupe du monde des clubs, extension du Mondial à 48 équipes...
Sur le projet de réforme de la C1, Rummenigge a été plus clair que jamais: "Il faut refuser ça. Il n'y a pas de dates disponibles pour une compétition où les deux finalistes auraient joué chacun 21 matches au total, et en plus avec des groupes de huit on créerait de nombreux matches sans intérêt", a-t-il dit.
"Il n'y aucune raison de changer le format. Je ne comprend vraiment pas: on cherche à réparer quelque chose qui n'est pas cassé", a-t-il poursuivi, accusant le football d'être devenu "trop politique et trop mercantile".
"Le grand problème du football international, c'est que les confédérations développent de plus en plus de compétitions. Il faut se demander si c'est encore bon pour le football ou alors seulement pour le tiroir-caisse", a fustigé le président du directoire du Bayern, un club qui s'enorgueillit cependant d'être parmi les plus riches d'Europe avec un chiffre d'affaires de plus 750 millions d'euros sur le dernier exercice.