Seulement 14% des équipes ayant fait 3-3 à domicile à l'aller avaient réussi à se qualifier pour le tour suivant. Le Stade Rennais l'a fait à Séville mercredi en s'imposant 3-1 grâce à des buts de Ramy Bensebaini (22e), Adrien Hunou (30e) et M'Baye Niang (90+4e). Un exploit majuscule pour le club breton qui n'avait jamais atteint les seizièmes de finale de la Ligue Europa, et qui va se retrouver à jouer un huitième de finale de Coupe d'Europe pour la première fois les 7 et 14 mars prochains.
"On est très heureux pour le club, pour cette ville, pour la Bretagne. On a répondu présent collectivement. On peut savourer", glissait Hatem Ben Arfa après la rencontre, avec l'espoir d'aller "le plus loin possible". Le tirage au sort sera effectué ce vendredi à 13h, à Nyon.
6% APRÈS JABLONEC
— James Lea Siliki (@lsjames95) 21 février 2019
14% AVANT CE SOIR !
LE FOOTBALL C’EST PAS LES STATS !
MERCI LES GAAAAAAARS ! @staderennais
Depuis le début de l'aventure européenne, le Stade Rennais aime jouer avec les nerfs de ses supporters. Ce n'est pas la première fois que Ben Arfa et ses partenaires défient les statistiques pour se qualifier alors qu'ils étaient annoncé tout proches de la sortie. En phase de poule déjà, la tâche était plus que délicate lorsqu'à deux journées de la fin, le Stade Rennais devait remporter impérativement ses deux dernières rencontres, et espérer un faux pas de ses adversaires, pour passer.
Sur Twitter, James Lea Siliki, qui était absent à Séville mercredi soir, relevait à juste titre ces statistiques. "6% après Jablonec, 14% avant ce soir. Le football c'est pas les stats", pouvait-on llire sur le profil du milieu de terrain. Un ascenseur émotionnel incroyable. Digne d'un film.