Adrian Ursea n'est pas parvenu à casser la spirale négative de son équipe, une semaine après le limogeage de Vieira, alors que ce déplacement en Israël devait permettre au Gym de retrouver le goût de la victoire.
Cela n'a pas été le cas, et le bilan en Ligue Europa où Nice termine dernier de la poule C avec trois points, est catastrophique.
"La période est délicate, expliquait Ursea avant le match. Le staff veut tout mettre en œuvre pour que la confiance revienne."
Ce n'est donc pas cette nouvelle défaite, la sixième sur la série actuelle de sept matches sans victoire, après un nul arraché à Reims (0-0) dimanche, qui permet de croire à un nouvel élan.
-La pression contre Rennes-
Certes, c'est une équipe niçoise jeune et très remaniée, avec comme symbole le gardien Yoan Cardinale, propulsé capitaine après deux ans et demi sans avoir évolué en équipe première, qui a été alignée. Mais cela ne peut expliquer la première période insipide, uniquement marquée par la sortie sur civière de Racine Coly, touché aux cervicales (28e).
D'ailleurs à la pause, Ursea a encore rajeuni sa formation. Exit Morgan Schneiderlin, nerveux, et Rony Lopes, inexistant, remplacés par les novices Salim Ben Seghir et Hicham Boudaoui, pour une équipe dont la moyenne d'âge était inférieure à 20 ans.
Malgré quelques opportunités, notamment par Dan Ndoye (62e), les jeunes Aiglons n'ont pas tenu la distance. Et à la suite d'une malencontreuse déviation de Kephren Thuram, Rotem Hatuel (1-0, 72e) a mis un terme au calvaire niçois.
Dimanche pour la 14e journée de L1 (13h00), la pression sera immense sur les épaules des Aiglons qui reçoivent Rennes, une autre équipe en difficulté depuis de longues semaines.