Lo Celso a été prêté fin août, Jesé Rodriguez fin janvier, et les voilà réunis sous les ordres du réputé entraîneur Quique Setién, connu pour son style de jeu ambitieux basé sur la possession.
Le milieu argentin comme l'attaquant espagnol sont venus se relancer en Andalousie après un passage décevant en Ligue 1. Jeudi, les deux joueurs retrouveront le sol français face au Stade Rennais, qu'ils ont chacun déjà affronté avec le PSG.
Pour Lo Celso, le pari sévillan est déjà gagné. L'international argentin s'est rapidement adapté à l'entrejeu du Betis, où il forme un duo très technique avec Sergio Canales.
"Je suis heureux ici, je profite de ce moment", a expliqué le milieu. "Je savais où je mettais les pieds, une équipe qui aime jouer au football, prendre des risques, être compétitive. C'était l'endroit idéal pour moi."
Son début de saison a été excellent avec 9 buts inscrits en 29 apparitions toutes compétitions confondues.
"Du muscle, pas de la graisse"
Et la direction du Real Betis a vite annoncé qu'elle lèverait l'option d'achat sur l'ancien joueur de Rosario Central, arrivé au PSG en 2016 pour au moins 10 millions d'euros. Selon la presse espagnole, cette option s'élève à environ 25 millions d'euros au total.
Jesé, pour sa part, espère se montrer aussi convaincant après une adaptation ratée à Paris, même si son prêt au Betis n'est en principe pas assorti d'une option d'achat.
Ses prêts infructueux à Las Palmas puis Stoke City ont acté la régression de ce joueur explosif, jadis présenté comme l'avenir de la sélection espagnole avant une grave blessure à un genou en 2014.
"L'idée est de retrouver mon meilleur visage", a dit l'ailier formé au Real Madrid lors de sa présentation.
"Je me sens bien, je me suis suffisamment entraîné depuis le début de la saison du PSG. Beaucoup de gens parlent de mon poids mais j'ai subi une blessure à un genou et j'ai dû renforcer mes jambes. C'est du muscle, pas de la graisse", s'est-il défendu.
Jesé avec son mentor
Ses deux premières apparitions avec le maillot verdiblanco ont été mitigées : match nul 2-2 contre Valence en demi-finale aller de Coupe du Roi, puis défaite 3-0 à Leganés en Liga au sein d'une équipe très remaniée.
Mais il a retrouvé à Séville son mentor Setién, qui l'avait dirigé à Las Palmas. "Quique le connaît bien", a commenté le président Angel Haro. "C'est un choix assez économique pour nous et nous voyons que le joueur arrive très motivé."
Quique Setién a d'ailleurs appelé à la patience au sujet de l'attaquant. "Cela fait un moment qu'il ne joue pas mais il va sûrement nous apporter beaucoup", a-t-il dit, conscient que son équipe a besoin de profondeur d'effectif pour briller sur trois tableaux cette saison.
A la lutte pour les places européennes en Liga, le Betis rêve aussi de disputer la finale de Coupe du Roi le 25 mai dans son stade Benito Villamarin. Et il y a la Ligue Europa, que Setién refuse de laisser filer.
"Nous allons à Rennes pour faire un bon match et nous placer en bonne position pour le match retour", assure l'entraîneur, qui compte beaucoup, pour cela, sur l'esprit de revanche de ses deux Parisiens.